A L’AUBE D’UN DESASTRE RETENTISSANT
Au nom des Personnels qui souffrent de la fausse bienveillance de certains dirigeants.
« Coupable de faire leur travail : 3 Surveillants ont été sortis de leur brigade sur la base de fausses accusations ! Incapable de fournir des preuves tangibles, la Direction et le Chef de détention d’Aix 2, salissent leur honneur sans aucun état d’âme ! »
Madame la Cheffe d’établissement,
Certains membres de la Direction que vous essaierez de commander ont sur la joue la souillure, et l’histoire écrira que c’est sous votre autorité qu’un crime social aura pu être commis.
Puisqu’ils ont osé établir une procédure à charge et par leur méthode infâme, fait virevolter avant votre arrivée les objets de la précision aux risques de condamner les justes et les philanthropes adeptes de la rectitude, j’entamerai la vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire et vous en avez le même devoir.
La vérité est en marche et rien ne saurait l’arrêter ! Qu’ont-ils fait, ceux à qui nous avions confié l’intérim de quelques jours, qu’ont-ils faits des aveux des « co-cellulaires » qui, rongés par la culpabilité et la peur d’un retentissant désastre, ont renoncé aux mensonges de leur propre arbitre. Cette protestation, je la porterai avec force et vigueur, qu’on ose me traduire en cour, j’y rendrai mon devoir et ferai au grand jour, honneur au véritable !
Et à défaut, de clarifier ce qui a été transmis à notre autorité de tutelle et, à l’autorité chargée de défendre l’intérêt de la collectivité et l’application de la loi devant les juridictions judiciaires, je saisirai sans délai cette dernière via l’article 40 qui impose, le signalement de manière impérative et avec l’absence de contrôle d’opportunité de l’agent public sur les faits constitutifs d’un crime ou d’un délit.
Madame la Cheffe d’établissement, je suis convaincu de votre ignorance à ce sujet, mais considère par ce présent que vous êtes avertie et contrainte à l’unique choix de l’immuable authenticité.
Et puisque jamais je ne redoute la vérité, ni même, ceux qui l’ont offensé, et par ce que je ne faillis aucunement à la faire valoir pour celles et ceux à qui je voue ma cause, j’ai ce probe devoir de rappeler votre honneur, jusqu’à présent intact.
Veuillez agréer Madame la Cheffe d’établissement, l’assurance de mon profond respect.
Said Elkhalifi
Pour le Bureau Local UFAP UNSa Justice
Centre Pénitentiaire Aix-Luynes, le 1er Août 2022