Alors que le 14 juin, dans un tract intitulé « L’été sera chaud et pas dans les discos ! », l’UFAP UNSa Justice alertait les directions locales et interrégionales sur la montée de l’effectif pénal et les conséquences sur la détention…
Puis le 20 juin dans un deuxième tract intitulé « Bienvenue à la maboulerie ! » l’UFAP UNSa Justice rappelait à nouveau la nécessité de baisser l’effectif et réduire l’afflux de détenus sur la maison d’arrêt…
Et pour finir en lançant un mouvement de grande envergure ou un bon nombre de personnels de la maison d’arrêt étaient présents, sur le fait que la surpopulation pénale allait engendrer des gros soucis.
Aujourd’hui nos craintes sont clairement avérées. Les tensions engendrées par la surpopulation pénale se traduisent par de nombreuses violences ….
En effet, en moins d’un mois nous déplorons 5 agressions sur des personnels :
20 juin : Blessure au bras et au poignet d’un surveillant suite à une mise en prévention. 7 juillet : 2 coups de poings au visage pour un surveillant et un coup dans l’épaule pour l’adjoint au chef d’établissement.
13 juillet : Une gifle au visage pour un surveillant.
19 juillet : 2 détenus forcent le passage en poussant 2 surveillants sur la même après-midi.
Malgré certains efforts consentis par les directions locale et régionale, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui l’effectif de la maison d’arrêt est toujours de 250 détenus.
L’UFAP UNSa Justice insiste donc sur les engagements pris par le Directeur Régional Adjoint afin de transférer encore un certain nombre d’individus, notamment les écrous de cambrai qui n’ont rien à faire chez nous, afin de permettre d’apaiser les tensions !!!
L’UFAP UNSa Justice rappelle également la nécessité de transférer rapidement le détenu qui bloque le quartier disciplinaire et qui atteint à ce jour pas moins de 80 jours de QD !
L’UFAP UNSa Justice tient à féliciter le professionnalisme des personnels arrageois de tous corps et grades qui malgré des conditions de travail particulièrement difficiles, sont toujours présents pour maintenir le navire à flot. Mais jusque quand ?
Pour le bureau UFAP UNSa Justice
Fabian JACOB Fabien HURTREL