26 octobre 2022
11H00 ce mercredi 26 octobre : à l’issue du conseil de discipline le détenu « S » refuse d’intégrer la cellule
disciplinaire, bouscule le Capitaine chargé du secteur et force le passage. Il crache au visage du Chef de
détention puis dans un deuxième temps sur deux des agents arrivés en renfort. Maîtrisé, le récalcitrant
sera placé en cellule pour exécuter la sanction qui venait d’être prononcée à son encontre quelques
instants plus tôt.
Pourquoi ce CRACHEUR haineux et violent comparaissait il ?
Pour avoir dans la nuit le 14 septembre 2022, alors qu’il tentait de récupérer des projections extérieures, insultés et menacés les agents en ces termes : « sale pute, sale chienne, nique ta mère, tu peux faire ton rapport de toute façon je sors bientôt, je n’irai pas au mitard », puis lancé des projectiles et cracher sur les surveillants.
Suite à cette agression, seul le Chef de détention a manifesté son intention de déposer plainte,
personne y compris lui ne souhaite voir le médecin.
C’est dire à quel point les surveillants sont assommés par le quotidien qu’ils supportent chaque jour
et voient bien que déposer une plainte, consulter un médecin, c’est encore un peu de leur temps
consommé en audition et rendez médicaux pour finalement se retrouver face à face avec le même
individu les jours suivants.
Se faire cracher « à la gueule » est plus qu’une agression, une humiliation, un risque sérieux et
reconnu comme potentiellement susceptible de contamination par diverses maladies (hépatites –
Covid – séropositivité si exposition au sang dans les muqueuses etc..)
A quoi servent les protocoles si ils ne sont pas expliqués et proposés aux agents lors d’événements
susceptibles de mettre en jeu leur avenir et celui de leur famille ?
A RIEN !
L’UFAP UNSa Justice n’est pas de nature à faire des grimaces lorsque la réalité des agents est à mille
lieux des préoccupations de votre direction. Elle écrit les choses et assume son propos tout au long
de l’année. Nous travaillons sur des propositions d’organisation de travail dont vous êtes
destinataires et s’inspirent de vos souhaits. RIEN NE LES INTÉRESSE, ILS S’EN BATTENT DE
VOUS !
Aujourd’hui une OS était en visite sur site, 45 minutes passées à votre contact en détention, plus
d’une heure passée en entretien avec le Chef d’établissement.
A CHACUN ses priorités !
Pour le bureau l’UFAP UNSa Justice
Alain CHEVALLIER