Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

LE REBELLE VOULAIT TUER DES BLEUS !

Le CP LILLE a encore été victime de la haine d’un détenu contestataire et hostile à toute forme d’autorité.

Ce détenu qui comparaissait devant la commission de discipline pour avoir jeté du liquide de provenance douteuse et des denrées alimentaires sur l’agent du quartier disciplinaire n’a pas accepté le verdict à savoir une sanction de 20 jours fermes de quartier disciplinaire.

Mécontent de la peine qu’il vient de prendre, il s’en prend aux personnels et insulte la directrice :
« Espèce de pute ! »

Les collègues l’emmènent donc pour le placer en cellule disciplinaire et subissent un déferlement d’insultes et de menaces. Une fois rentré en cellule il pète les plombs, se retourne et prévient les agents :

« Le premier qui rentre, je le bute, il n’y aura pas de fouille sinon je vous tue ! »

Les collègues ne prennent aucun risque, ferme la porte avant de rendre compte à la hiérarchie. Une équipe d’intervention est constituée afin de retourner en cellule pour finaliser l’entrée au QD de cette énergumène. Cette crapule bloque l’ouverture de la porte intermédiaire avec un drap entre les barreaux de la porte et la table de la cellule. Les agents équipés tentent de couper le drap afin d’accéder à la cellule, en vain. Le détenu met des grands coups de pied dans la grille afin de mettre en difficulté les agents qui ne parviennent pas à couper le drap.

Une discussion s’engage afin d’évaluer la situation qui ne change rien bien au contraire, les insultes et menaces continuent de plus belle. Le voyou ira jusqu’ à faire des promesses de meurtre en précisant qu’il connaissait l’adresse de tous ainsi que les plaques d’immatriculation.

Les agents protègent les techniciens de la maintenance venus couper le barreaudage avec une meuleuse afin de libérer le drap empêchant l’ouverture. L’énergumène continue de frapper violemment dans la grille et asperge la meuleuse la rendant inefficace.

La situation s’enlise, la direction tente un nouveau dialogue sans résultat. La décision est donc prise de faire appel à l’ERIS qui intervient munie du matériel d’effraction adapté, ouvre la porte, le maîtrise, le fouille et l’emmène pour un séjour loin de Sequedin.

L’UFAP UNSa Justice apporte tout son soutien aux agents intervenus sur cette situation, félicite l’ensemble des professionnels pour cette gestion de crise du plus bas de la chaîne jusqu’en haut, et remercie l’ERIS pour son intervention rapide et efficace.

Pour le bureau local UFAP UNSa Justice
Benoit NORMAND Sébastien RAUX

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