A Valence, le 3 décembre 2022
L’UFAP UNSa Justice constate, depuis l’arrivée du froid, l’application de la circulaire ” sobriété énergétique et exemplarité des administrations de l’État”.
On peut voir, dans beaucoup de bureaux du secteur administratif et du SPIP, que si les thermostats sont bloqués à 19° la température elle, notamment le matin, est aux alentours des 16°.
Alors on aperçoit des personnels grelotter avec des doudounes et parfois bonnet sur la tête devant leur ordinateur… Le charme de Noël en version pénitentiaire pour les personnels en quelque sorte.
L’eau chaude est coupée pour les personnels dans les chambres de piquet la nuit, pour la douche, ça sera froide sinon rien.
La note pour la réalisation des rondes de nuit à la bougie est en cours de rédaction.
Celle pour le remplacement des moyens de communication actuels par les pots de yaourts reliés par un fil est en projet (grand retour du sifflet pour les alarmes).
Nos gouvernements successifs, jamais à cours d’idée pour nous vendre du vent, n’ont pas su anticiper l’usure des moyens de production d’électricité et l’augmentation de la demande.
Pas certain en effet, juste pour cela, que les personnels n’envisagent, pour se réchauffer, de se réunir autour d’un feu de joie devant les portes de l’établissement (encore que….), le plus simple serait sans doute d’établir leurs bureaux dans des cellules inoccupées où les températures constatées sont nettement plus clémentes.
L’application de certaines mesures s’arrêtant à la grille de détention, on peut légitimement se poser la question de la valeur de l’économie ainsi réalisée. La surchauffe générée par les charges de travail ne réchauffe pas les corps, mais à force de tout cumuler, ce sont les esprits qui commencent à s’échauffer….
Dans ce contexte, l’UFAP UNSa Justice se pose la question de savoir quand la corde va finir par casser…
Pour l’UFAP UNSa Justice de Valence,
Sylvain ROYERE