23 janvier 2023
Dans la suite de nos actions de sensibilisation portées vers l’extérieur, notre organisation accueillait ce vendredi 20 janvier à 9H00 un député, ses assistants parlementaires et deux organes de la presse régionale.
L’UFAP UNSa Justice avait à cette occasion détachée un de ses militants pour accompagner la visite. Notre direction pourtant informée depuis plus d’un mois lui interdisait au pied levé de rester dans la proximité du député.
Une fourberie de plus de la part de notre Chef de structure si l’on se réfère au fait que quelques jours plus tôt, il sollicitait le député pour lui demander d’intégrer à la visite organisée par l’UFAP un représentant d’une autre organisation syndicale. Quel culot de sa part !
L’exclusion vexatoire de notre camarade UFAPIEN ne lui suffisant probablement pas, le C.E conviait le député et ses assistants dans son bureau mais il plantait les deux journalistes devant sa porte, refusant leur présence à l’entretien.
Le moins que l’on puisse dire et qu’en matière d’accueil, notre champion du savoir-être est au top de sa forme. Qu’avait-il de secret à dire à ses invités ?
L’UFAP UNSa avait prévenu l’élu qu’en cas d’entretien avec notre grand décideur local, il devait s’attendre à une manifestation de sa détestation envers notre organisation.
« Il ne vous aime vraiment pas » ce sont les mots rapportés par le député amusé et illustrant ce à quoi nous sommes habitués. Si l’établissement va mal, c’est la faute de l’UFAP UNSa qui l’empêche de mener à bien ses projets. Rien de bien nouveau, le numéro 1 local n’assume pas son bilan des trois années écoulées, Ce n’est pas sa faute mais celle des autres !
Ces moments passés, la visite de la détention a bien eu lieu mais le temps perdu en jacasserie a pesé sur sa durée. Difficile pour les agents présents de s’exprimer librement en raison de la proximité du grand patron de notre baraque en friche. Notre passionné des écrans lumineux a bien voulu sortir de sa tanière. Saluons cette initiative.
Le député, son équipe et les journalistes sont arrivés à 8H55 au bureau UFAP, ce premier échange était mis à profit pour dresser un tableau de nos problématiques. À l’issue de la visite, le RDV presse s’est tenu au pas de course, les journalistes retardés étant attendus ailleurs. Les discussions entre le député et notre organisation se sont poursuivies durant le déjeuner de midi.
Il découvrait pour sa part le milieu carcéral et a bien compris au détour de son déplacement que les revendications de l’UFAP UNSa Justice reposent sur des constats se vérifiant malheureusement dans la durée. Intéressé, il reviendra au contact prochainement.
L’UFAP UNSa Justice poursuit son action. Nous espérons que d’autres parlementaires suivront cette première intention.
Si d’autres organisations syndicales veulent bien se mettre en ordre de marche, l’UFAP UNSa Justice accepte volontiers de les convier à notre table de travail, il appartient à leurs représentants de se manifester auprès de nous. Nous les avons invités deux semaines en arrière à se rapprocher de notre bureau.
Depuis, aucune nouvelle excepté que nous avons appris qu’ils avaient démarchés le Chef d’établissement afin que ce dernier associe leur syndicat à la visite organisée par l’UFAP UNSa.
Il est regrettable de manœuvrer de cette manière pour tenter de s’approprier le travail réalisé par d’autres et surtout sans avoir manifesté auprès de nous une quelconque intention de s’y impliquer.
Notre porte reste ouverte à la condition toutefois que la confiance devienne possible.
S’associer dans la défense d’une même cause ou d’un même projet est souhaitable.
Nous espérons que notre dynamique positive sera entendue.
L’AVENIR NOUS DIRA SI LA MAIN TENDUE EST SAISIE !
Pour l’UFAP UNSa Justice
Vincent GUILLEMAIN
Alain CHEVALLIER