A Roanne, le 17 février 2023

Mercredi matin, vers 10h30, pendant que la distribution des cantines battait son plein au D0, un détenu était chafouin de ne pas recevoir sa précieuse livraison.

Pourtant ce détenu n’avait pas d’argent et surtout n’avait rien fait dans les règles.

Dans un premier temps, le détenu a refusé de réintégrer sa cellule, le gradé de roulement est arrivé sur les lieux afin de faire obtempérer le détenu.

Une fois dans sa cellule, le détenu a tambouriné sur sa porte et il a multiplié les insultes, le gradé une fois de plus, a fait preuve de diplomatie afin de tenter de faire cesser ce tapage.

Mais le détenu voulait en découdre, dans la cellule, il a d’abord donner un coup de pied au gradé et il a suite donné plusieurs coups de poing au surveillant qui était venu en renfort… Le détenu a été maitrisé et il a été conduit au quartier disciplinaire.

Pour l’UFAP UNSa Justice, trop c’est trop.

L’UFAP UNSa Justice incite les agents à porter plainte pour ne pas banaliser de tels faits. Néanmoins, l’agression d’hier interpelle.

Il est clair qu’aujourd’hui la carence en effectif, va compliquer le quotidien de l’ensemble des personnels de l’établissement.

Les ouvertures à deux, au D0 et au E0 vont devenir particulièrement problématique quand le mode dégradé devient pour l’administration la norme et la sécurité va se faire au rabais.

L’UFAP UNSa Justice tire la sonnette d’alarme.

Si l’AP ne revoit pas rapidement sa copie avec des renforts importants, la situation va vite devenir intenable. Une fois n’est pas coutume pour l’UFAP UNSa Justice, il y a d’autres façons de travailler. La
priorité de l’administration pénitentiaire devrait être la sécurité des agents et non, le confort de la population pénale.

Et dire qu’un QPR doit ouvrir prochainement !

L’UFAP-UNSa Justice une présence quotidienne !
Jean-Louis Picornell pour l’UFAP UNSa Justice