Le 22 Février 2023
Depuis 10 jours, un détenu arrivé sur l’établissement est déjà sorti 4 fois en extraction médicale, soit pour
s’être introduit ou avoir mangé, une brosse à dent, des éponges, des chaussettes, un coupe-ongle, et pour cette nuit dernière des vis qu’il a réussi à démonter du bureau de sa cellule.
Bien évidemment, malgré tous ces faits, quoi de plus logique ( ou facile) de le gérer en milieu carcéral, il passe généralement une nuit aux urgences, suivie d’un ou deux jours à l’UHSA ou l’UHSI, puis il revient tout simplement.
C’est tellement plus simple comme cela pour tout le monde…
Les consignes sont incompréhensives : tout lui retirer en cellule , des rondes toutes les heures ! un repas en compagnie d’un surveillant matin midi et soir ! et même seul sans éducateur ! des refus de réintégrer quotidiens, et des agressions avec des coups de pieds ou crachat…et pour finir un service de nuit systématiquement découvert pour ses fréquentes sorties nocturnes.
Est-ce le rôle de notre administration de gérer ce genre de profil avec ces pratiques perverses, d’automutilation et d’introduction dans tous les orifices de son corps, …si ces actes ne relèvent pas de la psychiatrie, alors qu’on nous enlève notre uniforme en lieu et place d’une blouse blanche et de crocs.
Nous ne sommes pas des soignants !
L’UFAP UNSa justice exige le transfert immédiat de ce détenu dans une structure adaptée.
L’UFAP UNSa justice félicite les personnels pour leur gestion au quotidien pour faire face à cette situation
délicate
L’UFAP UNSa justice prévient que sans réaction de l’administration dans les plus brefs délais, une action locale sera mise en œuvre.
Parce que.. si c’est effectivement c’est bien le détenu qui s’enfile des objets dans l’anus, ce sont bel et bien les personnels de Surveillance qui ont l’impression de l’avoir dans le …
Pour l’UFAP UNSa Justice
EPM 69
Damien BENARD