Le 30 mars 2023
SI L’ENFER EXISTE, UNE SUCCURSALE DE SATAN EST BIEN EN PLACE AU CENTRE PENITENTIAIRE DE SAINT QUENTIN FALLAVIER.
16H40 ce jour, un détenu du 3 ème étage du Centre de détention (étage dit régime de confiance… BRAVO ! ), appelle le surveillant, lorsque ce dernier ouvre la porte, le bandit l’asperge d’huile bouillante.
Touché aux deux jambes, à la main et au niveau du ventre le collègue parvient à réintégrer ce voyou en cellule avant que les renforts n’interviennent.
17H00 : prise en charge sanitaire de l’agent, constatant que des cloques sont déjà visible au siège des
brûlures, extraction médicale en ambulance dans la foulée ver les urgences hospitalières.
Evidemment, le détenu a été mis en prévention au quartier disciplinaire mais dans cette structure ou tout
est permis, on ne sait pas pour combien de temps, la grande majorité des sanctions disciplinaires sont
levées, pire encore graciées par le Chef d’établissement qui adressent des lettres individuelles aux détenus pour leur expliquer qu’ils n’effectueront par leur peine de quartier car il s’est écoulé un peu de temps entre leur condamnation et l’exécution de la punition.
Tout va bien pour lui !
Le bandit du jour, récidiviste, dont nous vous passerons les détails de son cursus long comme le bras
(menaces avec armes, détention de produits incendiaire ou explosifs en vue de de préparer une destruction etc… ), jouissait d’un placement en régime de confiance !
L’UFAP UNSa Justice dénonce depuis plus de deux années une gestion locale de l’établissement hallucinante, jalonnée d’humiliations envers des personnels de plus en plus désespérés qui n’aspirent qu’à
postuler vers d’autres destinations professionnelles.
LA HIERARCHIE PENITENTIAIRE EST PARFAITEMENT AU COURANT MAIS RIEN NE BOUGE.
TROP, C’EST TROP!
L’UFAP UNSa Justice est évidemment au côté de notre collègue abîmé, ceci pour compenser le soutien que l’institution lui apportera comme une formalité administrative, ce n’est plus suffisant, le ras le bol s’exprimera demain à la prise de service de 7H00.
LE PATRON DE LA BOUTIQUE A-T-IL QUELQUE CHOSE A DIRE ?
Pour l’UFAP UNSa Justice
Les secrétaires généraux