Cette petite phrase utilisée comme refrain d’un célèbre film français dramatique, nous pourrions l’entendre de la bouche de nos Chefs d’établissement, de nos DI, de la DAP et au-delà encore. Tant que nous chutons, nous sommes encore vivants ! Après on verra !
Et puis il y a pire ailleurs ! Et ne l’oublions pas, demain sera catastrophique !
ASSEZ !
Cela fait des années que nous alertons ceux qui veulent condescendre à nous prêter attention sur la gestion à la petite semaine de nos détentions, sur le manque d’anticipation quant au devenir et la viabilité de nos missions, sur les carences exponentielles d’effectif d’agents et la surpopulation pénale dont les chiffres feraient passer notre démocratie pour une république d’un autre âge ou d’un autre continent !
LA HONTE !
La Villa Chagrin de Bayonne ne peut plus accepter de courber l’échine comme elle l’a fait jusqu’ici ! Et surtout elle ne peut plus se le permettre : nous avons dépassé les 200 % de population pénale, dont plus de la moitié de condamnés, un effectif de surveillants prévisionnel de 27 sur 43 (!) pour cet été, une équipe ESP réduite à 2 agents, le corps des 1er Svt anémique… Tous les voyants sont au rouge et nous n’avons pas de parachutes !
L’UFAP demande la suspension provisoire des missions ESP et la suspension du télétravail pour assurer certains postes et soulager la détention, le désencombrement urgent avant l’été. L’UFAP opposera son véto à toute velléité de l’administration de ne faire travailler les agents qu’avec une Descente de Nuit!
Le 10 mai 2023, pour le bureau local, le secrétaire