Alors que les majoritaires depuis 2018 gesticulent autour d’une réforme sans envergure, voici que la DAP est à nouveau au pied du mur et complètement dans les choux concernant le recrutement des surveillants !
Nous sommes tous d’accord et constatons une attractivité en berne, ainsi qu’une reconnaissance de nos métiers au ras des pâquerettes… La situation de nos établissements n’est pas près de s’améliorer !
Les « grands vainqueurs de 2018 » autoproclamés « plieurs de gouvernements en 48heures » s’étonnent et crient au loup au vu du peu de candidats présents à l’épreuve écrite du dernier concours de surveillant…
Ces effarouchés devraient plutôt faire comprendre à leurs copains Guérini et Dupont-Moretti que la « catégorie B » n’est rien sans une nette augmentation de toutes les grilles indiciaires, pour tous les Corps et tous les Grades ! Les miettes « Historiques », négociées sur un coin de table l’an passé, n’ont malheureusement pas rassasié les collègues ! À juste titre !!!
Qui est responsable de cette Bérézina ?
Les « majoritaires » comme ils aiment à le répéter, s’apercevant tout à coup de leurs échecs, se font à nouveau belliqueux et font même mine de vouloir mener la guerre…
Du coup, ça pue… et pour les Personnels ça sent l’embrouille… !
L’UFAP UNSa Justice Grand-Est l’affirme, la « catégorie B seule » n’est qu’un leurre.
Sans une vraie révision de nos statuts, du volet indemnitaire, de nos conditions de travail et de la valeur du travail fourni, rien ne changera vraiment… et encore moins l’attractivité de nos métiers !
Alors oui, l’UFAP revendique bien plus qu’une majorité illusoire et des coups de com’ réitérés… Nous appelons nos dirigeants à une prise de conscience que le malaise est bien réel. Le démantèlement de la fonction publique est en marche…et les forces de sécurité n’échappent pas à ce triste sort… !
La Police, la Gendarmerie, la Pénitentiaire, les Douanes traversent une crise sans pareil, bien que certains d’entre eux soient déjà en catégorie B ! Comment une « catégorie B » négociée au rabais pourrait nous aider et rehausser à elle seule l’attractivité de nos métiers ? Comment la contractualisation nous sauverait-elle alors que cela n’a pas fonctionné ni dans la police, ni dans la Gendarmerie… ?
Pour l’UFAP UNSa Justice les enjeux sont plus importants qu’une simple petite augmentation…
Le mal est plus profond, et nos politiques qui jouent avec leurs marionnettes doivent enfin le comprendre.
Les États Généraux de la Justice n’ont apporté aucune plus-value au Peuple Pénitentiaire !
La réformette « historique » de 2022 non plus…, et elle laisse de nombreux agents sur le carreau !!!
La prochaine réforme à venir s’annonce, elle aussi, minimaliste … et ne règlera rien des carences d’attractivité que nous connaissons et qui met toute une profession dans la panade !
L’AP est malade des décisions prises par ceux qui pensent tout savoir, et qui pourtant restent aveugles et sourds aux maux que subissent ceux dont ils ont la lourde responsabilité !
Il y a urgence ! Chacun doit prendre ses responsabilités, l’UFAP UNSa justice a, depuis des années, pris les siennes. Espérons que les tourbillons de l’entêtement générés par certains ne détruisent pas ce qui a été fait en plus de trente ans… !
L’UFAP UNSa Justice réitère et réaffirme la nécessité d’ouvrir des négociations concertées et ambitieuses afin d’obtenir le meilleur pour l’ensemble des Personnels pénitentiaires !
Les Secrétaires Généraux