Mercredi 12 juillet 2023, un détenu tout frais sorti de l’UHSA et à peine revenu sur la EMAH 2 a déjà fait parler la poudre…
Vers 11h40, lors de la distribution du repas, ce « charmant bambin » a forcé le passage paquetage à la main, malgré le rappel à l’ordre de l’agent d’étage. Il a frappé avec sa tête le mur de la coursive puis toujours conscient a continué sur le bâti de porte d’une cellule tout en baragouinant, à multiples reprises, les propos suivants : « Je veux aller au QD, tape moi, tape moi, je suis fou… ».
Pour se protéger tout en assurant la sécurité de ce récalcitrant, le personnel en poste, a dû utiliser la force strictement nécessaire afin de maîtriser ce détenu au sol et déclencher l’alarme. Avant l’arrivée des renforts, ce « frappé de la cafetière » a de nouveau mis un coup de tête au sol… Sur le chemin du quartier disciplinaire, cet hurluberlu tentera et réussira, à plusieurs reprises, à infliger des coups de tête au personnel l’escortant. Au passage, l’UFAP UNSa Justice fera remarquer une fois de plus l’importance du port du gilet pare-lame qui fût d’un grand secours…
L’UFAP UNSa Justice félicite l’ensemble du personnel pour leur maîtrise, professionnalisme et sens du devoir tout au long de cette intervention. L’UFAP UNSa Justice se tient bien naturellement à leur disposition pour toute démarche administrative et leur souhaite un prompt rétablissement.
Mais arrêtons-nous un instant sur le pédigrée de ce prodige, un pédigrée ô combien affligeant comme il nous en arrive malheureusement trop souvent sur l’ensemble des établissements pour peine :
« Procédure criminelle (escorte 2), antécédents psychiatriques (pas moins d’une dizaine de séjours à l’hôpital Marchand, diagnostiqué schizophrène), nombreuses Tentatives de Suicide (selon ses dires), mis en cellule UDVHOP avant son transfert à l’UHSA et puis retour à la case départ… »
Honnêtement, n’y a-t-il pas un « chouia de foutage de gueule » accompagné d’un brin de « je m’en-foutiste » concernant le parcours de ce détenu, qui à première vue n’a pas la lumière à tous les étages ?!?
Et qui prend de pareilles décisions qui vont irrémédiablement mettre en difficulté le personnel ?!?
L’UFAP UNSa Justice n’ose pas imaginer si demain l’UHSA venait à disparaître… Tous les « frappadingues » erreraient sur les coursives des détentions et seraient peut-être, avec leurs pensées inimaginables, en préparation d’un passage à l’acte ?!?
Nos énarques feraient mieux d’exiger des Services Médicaux Psychologique Régionaux un peu de clarté et des explications rationnelles sur la gestion de ses patients/détenus… Ces mêmes technocrates qui ne manquent pas de zèle et sont tellement réactifs à demander des comptes aux petits personnels !!! Car pour l’UFAP UNSa Justice, ces détenus ingérables reviennent sans cesse à la case départ, avec des conséquences sécuritaires inacceptables…
La différence entre l’intelligence et la stupidité, c’est que la stupidité n’a malheureusement aucune limite…
Le Bureau Local UFAP UNSa Justice SEYSSES