La nouvelle direction n’a de cesse depuis son arrivée, d’affirmer que son cheval de bataille était « LA SECURITE ». Le bureau local UFAP UNSa Justice la rejoint sur ce point. Malheureusement ce discours sécuritaire atteint ses limites. La sécurité d’un établissement comme la MA de Nancy passe par un effectif en personnels suffisant, et cela dans les trois structures MA, UHSI, UHSA….
La direction de permanence en a décidé autrement et a ventilé les personnels de l’UHSI pour renforcer la MA, au détriment de la sécurité de l’UHSI qui renforçait déjà l’UHSA…
Mais alors qui fait quoi ? Et où est la sécurité dans tout ça ?
L’UFAP UNSa Justice l’affirme : la solution de faire fonctionner en mode dégradé toutes les structures ou d’en « renforcer » une au détriment d’une autre, est une mise en danger ! L’UFAP UNSa Justice dénonce également la gestion calamiteuse de l’administration en termes d’effectif et de recrutement, le sous calibrage depuis l’ouverture de Nancy en est la preuve.
L’UFAP UNSa Justice alerte aussi sur l’épuisement de tous personnels qui croulent sous les heures supplémentaires et qui n’en peuvent plus de surcharge de travail induite par le mode dégradé, pourtant interdit depuis 2018.
La période estivale et les fortes chaleurs sont sources de difficultés en détention mais cela se prévoit ! L’UFAP UNSa Justice refuse le fatalisme et dénonce un manque d’anticipation et de prise de responsabilité de notre administration. Les personnels pénitentiaires ne sont pas des pions, mais bien des être humain. Il est donc de la responsabilité de l’administration de respecter ce principe car la loi l’y oblige.
« Dans le cadre de leur obligation de sécurité, les chefs de service sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des agents placés sous leur autorité, conformément aux dispositions de l’article L 4121-1 du code du travail. »
L’UFAP UNSA Justice il est temps de passer des paroles aux actes, plutôt que d’attendre que le pire arrive !