Les mouvements collectifs de personnes détenues sont toujours un moment délicat au cours desquels certains « belligérants » en profitent afin d’essayer de faire monter la pression auprès d’autrui.

Ce mercredi 2 aout, au départ de la promenade 2ème étage de la MAH1, nos collègues ont encore et malheureusement fait les frais de ce genre d’individus qui se fout royalement de l’autorité publique.

Il était donc 15h55, lors de ce mouvement lorsqu’un « détenu » sortant de sa cellule pour se rendre
à cette activité refuse de retirer son bonnet et de le remettre à l’agent d’étage afin qu’il puisse opérer les mesures de sécurité adéquates (palpation).

Insultant notre collègue dans un premier-temps, puis le poussant, ce réfractaire va à sa rencontre et lui assène un gros coup de tête.

Un second collègue arrive de suite afin de porter assistance et se voit quant à lui se prendre un coup de poing au niveau de la tempe.

L’arrivée rapide d’autres agents a permis de maîtriser cet enragé et de le placer au quartier disciplinaire, mais l’un d’eux reçoit également plusieurs coups.

BILAN : 3 agents sur le carreau !

Il est évident que le moment de ces agressions n’est pas pas choisi au hasard (voir tract du 20.07). En effet, la population pénale observe l’absence partielle d’agents, mais surtout d’encadrement sur les bâtiments qui commence à peser sur la gestion générale de la détention.

Le peu de personnels présents tentent de maintenir la détention à bout de bras.

Espérons que les semaines ne se suivent pas et malheureusement les agressions avec !

L’UFAP UNSa Justice Beauvais souhaite un prompt rétablissement à nos collègues et les accompagnera dans leurs démarches administratives et judiciaires.

L’UFAP UNSa Justice Beauvais félicite les personnels pour leur professionnalisme lors de cette intervention.

Le bureau restera vigilant quant aux réponses pénales et administratives apportées à ces lourdes agressions.

Malheureusement ce n’est pas avec 0 agents offert à la 215ème promotion de surveillants que nous allons combler les postes vacants de surveillants.