Le 04/09/2023
Depuis l’arrivée de la nouvelle direction à la maison d’arrêt de Rouen, on nous affirme que le cheval de bataille était
« la sécurité + rigueur ». Le bureau Local UFAP UNSa justice s’associe à ces idées.
Malheureusement, ce discours sécuritaire a atteint ses limites, et ça se voit presque tous les jours (le vigipirate absent à son poste depuis plusieurs semaines, le planning avec des cases vides, ou portant des noms de certains collègues en arrêt maladie, et que dire de l’agent qui est à la porte tout seul, surtout lors des passages des familles, et le passage des sacs dans le bagage X.
Où est la sécurité dans tout ça ??
L’ UFAP UNSa justice alerte sur l’épuisement de tous les personnels qui croulent sous les heures supplémentaires, et qui n’en peuvent plus du fait de la surcharge de travail induite par le mode dégradé, pourtant réformé depuis 2018.
Le planificateur a encore une fois fait parler de lui, par son attitude hautaine, envers une collègue qui se trouvait à la porte et cela devant témoin.
Au lieu d’expliquer qu’il n’a pas d’agents pour mettre à la porte, ce dernier a commencé à rire au nez de notre collègue qui est plus ancienne que lui, et a tout simplement répondu « Je m’en fous »
« Dans le cadre de leur obligation de sécurité, les chefs de service sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des Agents placés sous leur autorité, conformément aux dispositions de l’article L 4121-1 du code du travail »
On comprend mieux pourquoi les Agents pètent les plombs dès qu’ils parlent avec ce dernier, car il veut toujours avoir le dernier mot, même les restrictions médicales ne sont pas respectées ce qui pousse les collègues à se mettre en arrêt, voire en dépression.
Monsieur l’Agent du service, n’oubliez pas que vous êtes juste un surveillant comme tous les autres, et dire qu’il y’a pas un seul surveillant qui n’a pas eu de problèmes avec vous !
L’ UFAP UNSa justice condamne ce comportement.
L’ UFAP UNSa justice ne se pose plus de question, la direction locale est en partie responsable de cet échec et du défaut de solution. Des changements doivent être faits en urgence et tant qu’il est encore temps.
UFAP UNSa justice averti l’administration, la température monte en détention et les personnels sont à bout, que nos responsables réagissent avant l’embrasement général ou qu’un malheur ne survienne.
Le bureau local