Roanne, le 04/10/2023
Que l’on soit surveillant, premier surveillant, officier, CPIP, personnel administratif ou encore personnel technique, l’ensemble de ses personnes sont les maillons indispensables au bon fonctionnement de notre société.
L’ensemble de ces agents œuvrent quotidiennement afin de protéger la société de personne qui ont été mises en prison.
En retour, les agents attendent à minima un salaire qui reflète la difficulté de nos métiers, (on a vu le résultat avec des réformes insultantes) mais aussi une protection de notre institution face aux méfaits de la voyoucratie.
Force est de constater que depuis des années, au CD de Roanne, la politique de gestion de la population pénale, est une catastrophe.
Les agents se font insulter, menacer de mort, agresser, sans qu’il ne se passe grand-chose en terme de réponse.
Les agents reçoivent de l’urine, des crachats, des « sales nègres » à longueur de journée, sans que notre direction ne juge opportun de provoquer le départ des agresseurs.
On marche sur la tête !!!
Les peines de QD se sont transformées en confinement, la direction interrégionale demande l’annulation des peines de QD dans certain cas, on nous sort maintenant de l’infra disciplinaire, pour surtout éviter tout désagrément à la population pénale.
Les détenus ne sont plus fouillés aux parloirs … et la liste est longue !!! L’UFAP-UNSa Justice dénonce ce fonctionnement aberrant qui n’a ni queue ni tête.
L’UFAP-UNSa Justice demande une vraie réflexion sur la gestion des détenus agresseurs, qui menacent de mort ou encore qui pourrissent le quartier d’isolement et disciplinaire.
L’UFAP-UNSa Justice est inquiète, avec l’arrivé du QPR, si une politique plus ferme n’est pas mise en place, la gestion quotidienne risque d’être très difficile.
Jean-Louis PICORNELL pour l’UFAP-UNSa Justice