Tel un capitaine omnipotent d’un navire à la dérive, notre direction abuse de ses pleins pouvoirssur son équipage déboussolé et menacé du supplice de la planche! Ni plus, ni moins.

Sur les dénonciations calomnieusesd’un personnel féminin, une poignée de collègues se voient taxés de sexistes, de harceleurs outrageants et menaçants à son encontre. Les faits sont d’autant plus graves que cette personne s’est permis de faire de son cas une généralité quant à la condition féminine sur notre navire.

S’il est bien évident que, face à ce genre d’accusations pouvant mener comme le clame si bien notre Rackham à des sanctions administratives et judiciaires, il fallait mener enquête interne, les conclusions ne nous conviennent pas du tout ! Au-delà de concéder que les

« fauteurs » soient mis hors de cause, qu’en est-il de l’accusatrice? Comment les agents incriminés pourront-ils continuer à travailler avec la personne qui a voulu les couler sans scrupules ?

Le remède à ce climat délétère que propose la direction est la médiation et faire preuve de compréhension!!! Fait-elle œuvre de compréhension elle-même envers ses agents ? Nous nous permettons de douter de sa clairvoyance sur la situation : depuis son arrivée à la barre, nombreux d’entre nous ont dû déserter pour se préserver ou sont en passe de le faire si le cap n’est pas rétabli sereinement !

Les risquespsycho-sociaux sont réels, il s’agit d’en prendre la pleine mesure pour rétablir l’environnement de confiance dont tout le monde a besoin et l’honneur des agents bafoués.

Pour le bureau, le secrétaire local.