Le 29 Novembre 2023
Le bureau local UFAP/Unsa justice fait le constat de dérives importantes sur le secteur de l’USN1.
En effet, comme nous l’avions dénoncé par voie de tract à plusieurs reprises, la gestion quotidienne
orchestrée par madame la responsable de l’USN1 interfère dans le bon fonctionnement de
l’établissement, mettant en difficulté, voire potentiellement en danger, les divers acteurs de cette zone.
-Multiplication des rendez-vous programmés. 110 par jour en moyenne.
Multiplication des rajouts.
-Le personnel de l’USN1 se permet d’appeler directement les surveillants d’étages pour réclamer des
détenus ou remettre en question les informations données sur les « refus » de rendez-vous des détenus.
-Interférences dans la mise en place des rendez-vous des détenus du QPR. Madame la responsable
voulant changer les horaires mis en places au détriment du fonctionnement de la vie en détention.
-Modification dans les horaires de rendez-vous quotidiens en raison de réunions ou de passages de
relève qui trainent en longueur.
Le bureau local UFAP/Unsa Justice demande qu’il soit rappelé à madame la responsable de l’USN1 de se mettre en conformité avec le milieu dans lequel elle évolue.
La façon de fonctionner aujourd’hui provoque une accumulation de détenu sur ce secteur car les
détenus ne sont pas pris en temps et en heure. Cela provoque des tensions inutiles et dangereuses.
La zone USN1 est certes une antenne de l’hôpital, mais elle se trouve au sein d’un établissement
pénitentiaire et doit donc être gérée de façon spécifique.
Le mot SECURITE n’est pas un gros mot mais une ligne de conduite qui doit animer l’ensemble des
services présents au CP car elle est l’affaire de tous, USN1 compris. Et nul doute que si cette prise de
conscience se faisait ENFIN, la qualité de prise en charge de la population pénale en serait valorisée.
Car comment dispenser des soins de qualités dans une atmosphère sous tension ?
Pour conclure, le bureau local UFAP/Unsa Justice sera TRES attentif à l’évolution de la situation, car
ce mode fonctionnement a déjà été à l’origine de l’agression d’un personnel médicale par le passé.
Même si certain(e)s l’ont déjà oublié.
Pour le bureau local UFAP/UNSa justice
Jonny DE FARIA, Benjamin Techer, Sébastien Del Sordo et Olivier Pont