Le 19 décembre 2023, au lendemain d’un COPIL du plan de lutte local contre les violences, nos collègues scrofuliens ont eu à subir une agression gratuite, bien réelle et extrêmement violente !
Le détenu « agresseur » n’en est pas à son coup d’essai !
C’est le deuxième incident de violences envers un personnel de la part de cet énergumène, intolérant à la frustration et coutumier de tapages en tous genres…
Mais revenons sur les faits… Vers 12heures, mécontent, le détenu provoque du tapage depuis sa cellule d’affectation. Les collègues du secteur et la Gradée de détention se dirigent jusqu’à lui pour tenter de régler le souci et de calmer cet agitateur.
Celui-ci menace alors de mettre le feu à sa cellule en narguant les collègues de son briquet… Ajoutant des insultes, des menaces à son tapage et à ses provocations :
« Nique ta mère toi grosse salope, va te faire enculer,
je vais niquer toutes les merdes de surveillants… ! »
Décision prise de sécuriser cette cellule et de retirer temporairement les effets inflammables, alors que les agents quittent la cellule, ce voyou met un violent coup de pied dans la porte qui finit sa course dans le visage de la Gradée !
L’agresseur a été ensuite maitrisé et placé au Quartier Disciplinaire pour ces faits inacceptables et inexcusables !
Bien évidemment, l’UFAP UNSa Justice attend des messages forts de soutien envers nos collègues blessés dans leur chair et leur moral… !
Et des messages fermes sur les sanctions qui seront prises à l’encontre de cet agresseur tant sur l’aspect disciplinaire que judiciaire…
Et aussi, qu’une prise en charge adaptée soit mise en œuvre pour le mettre hors d’état de nuire à nouveau !!!
Au-delà de cette agression intolérable, nos craintes se portent sur le taux de remplissage des structures souhaité par l’Administration, des profils inadaptés à une affectation en établissement traditionnel, et qui plus est, en établissement pour peines comme ici au CD d’ÉCROUVES !
La gestion de nos établissements ne peut pas uniquement se soumettre à une gestion de flux, ni même de se livrer à une réductrice et contraignante guerre des chiffres !
Si tel est le cas, l’Administration sera aussi responsable des incidents inhérents à la mise sous pression constante de nos outils de travail et par ricochet de ses Personnels !
Le secrétaire local,
Jean-Claude Roussy