Après une ouverture prématurée et deux ans de gestion, il est temps de faire à nouveau quelques constats et de dénoncer encore une fois l’échec des annonces politiques et des beaux discours…
Et oui, la vérité est toute autre. Après le doux chant des discours politiques plein d’espoir, voilà le constat amer de la situation comme nous la vivons.
Quelques lignes pour comprendre.
L’encellulement individuel :
En dehors de la gestion locale des affectations de cellule, des nombreuses cellules HS, pas moins de 721 personnes incarcérées remplissent les 552 places d’encellulement que nous avons.
La surpopulation pénale :
Alors que les agents ne perçoivent pas la prime de surpopulation pénale normalement annoncée en octobre car le taux d’encellulement de 150% n’est atteint pour l’établissement, le taux d’occupation des Maisons d’Arrêt est de plus de 180%.
L’amélioration des conditions d’accueil et d’encellulement :
Là encore, pour ce qui est de l’amélioration des conditions d’accueil des personnes que l’on nous confie, comment pourraient elles progresser avec ce surnombre et que dire des 27 matelas au sol dans les trois quartiers maison d’arrêt (3 au quartier femme, 11 au quartier homme 1 et 13 au quartier homme 2) et cela malgré le transfert (solidaire) d’hier de 10 détenus vers le CP TROYES LAVAU.
L’UFAP UNSa Justice n’a pas rejoint les associations de défense des détenus, mais dénonce bien les belles promesses non-tenues de ces bureaucrates qui oublient trop facilement, que ce sont nous qui essuyons les plâtres.
Pour l’UFAP UNSa Justice c’est donc un zéro pointé sur toute la ligne !