Lors de la dernière visite de l’établissement avec les représentants régionaux de l’UFAP UNSa Justice, il a été à nouveau constaté que les sonnettes d’alarme tirées dès l’ouverture du CPML
n’ont pas été suivies d’effet !

Alors qu’une détenue qui vient d’accoucher est hébergée au sein du Quartier Femmes, aujourd’hui et depuis sa conception, rien n’est prévu sur ce secteur !!! Cette détenue se promène sur la seule cour de promenade traversante de ce quartier avec les risques que cela représente… La surveillance promenade continuera-t-elle de se faire depuis le PCS vu que la surveillance du quartier femme est assurée par 2 agents?

Cela n’est pas acceptable et renvoie au problème du sous-effectif récurent !

Par ailleurs, de nombreux dysfonctionnements résident toujours sur ce quartier…

– Le secteur QI et QD ne dispose toujours pas de grille de séparation.
– La cellule QD 01 ne dispose pas de fenêtre en état (pour cause de dégradation depuis longtemps)
– Le chauffage de ce même quartier ne fonctionne toujours pas convenablement, ce qui aboutira à des sanctions disciplinaires qui ne pourront pas s’appliquer ! Actuellement, dans la QD 02 il ne doit pas faire plus de 15 degrés au maximum !
– La disposition du mobilier en cellule QD et sa composition ne sont pas adaptées à des interventions qui pourraient y avoir lieu (tout comme au QD hommes d’ailleurs) !
– Des cellules de Quartier Isolement sans aucun barreaudage !
– Les points d’observation des promenades sont inopérants : un film sans teint y a été apposé (dans le mauvais sens ?!), sans accompagnement ni maitrise de l’ambiance lumineuse… un paramètre pourtant déterminant avec ce genre de dispositifs ! Des points d’observation qui sont déjà largement fissurés de chaque côté des murs…
– Une armoire en plein milieu de la coursive, non fixée… une boite aux lettres elle bien fixée, mais dont les trous de perçage ont été faits « à l’arrache » et qui n’ont même pas été remis en peinture… Une démonstration supplémentaire de l’absence de suivi dans les travaux !
– Des fuites d’eau lorsqu’il pleut depuis les seuils de porte des cours de promenades…
– Pas de contre-verrous sur les portes des cours de promenades…
– Des traces d’excréments de rongeurs dans les postes protégés qui, au-delà des conditions de travail, nous alertent sur les risques sanitaires engendrés !

La liste est malheureusement longue et n’est pas exhaustive d’autres dysfonctionnements !

L’UFAP UNSa Justice du CPML s’interroge sur les raisons du déni de réalité… Le constat est simple : la plupart des défauts que nous relevions lors de l’ouverture ne sont toujours pas résolus !
L’UFAP UNSa Justice se tient prête à assister la direction locale, avec de propositions très concrètes dans la fiabilisation de ce quartier entre autres choses…
L’UFAP UNSa Justice dénonce cette obstination et cet entêtement de la direction à affirmer que notre établissement est pleinement fonctionnel… De toute évidence, c’est faux !
L’UFAP UNSa Justice revendique des moyens, et qu’enfin la direction de l’établissement accepte une véritable réflexion sur certaines carences, en prenant en compte les remontées du terrain, pour enfin fiabiliser ce quartier et améliorer durablement les conditions de travail !