ROUEN, le 13/03/2024
Depuis le 17 janvier 2024, la personne détenue H… est devenue l’un de nos charmants pensionnaires. Dans son package d’arrivée à la maison d’arrêt de Rouen nous y trouvons de nombreuses compétences : agression, insulte, violence, trouble psychiatrique, menace….
Il s’est très rapidement démarqué du lot en faisant l’objet de 17 comptes rendus d’incidents depuis son arrivée.

Il nous a encore une fois démontré l’étendue de ses talents de détenu à risque puisque celui-ci à mis le feu en cellule, il a agressé différents personnels, il a craché sur des collègues, il refuse constamment d’obtempérer et il profère des menaces de mort aux collègues.
Ce mercredi matin, il a une nouvelle fois fait parler de ses talents. En effet, alors qu’il est emmené au quartier disciplinaire pour refus d’obtempérer, il a assené un violent coup de poing au visage d’un collègue à l’issue de sa fouille intégrale. Le collègue blessé a dû être accompagné à l’hôpital.

Madame la directrice, il est aberrant de se rendre compte que ce détenu n’a aucun suivi par le SMPR et qu’il ne fasse pas l’objet de mesures spécifiques. Ces faits de violence sur les personnels en uniforme démontrent, une fois de plus, la nécessité de trouver de nouveaux systèmes de gestion des détenus difficiles afin d’éviter aux agents de servir de sacs de frappe.
L’UFAP UNSA justice apporte tout son soutien au collègue agressé violemment et lui souhaite un
prompt rétablissement.
L’UFAP UNSA justice souhaite également apporter son soutien à tous les collègues qui ont été victimes de coups, de violences verbales, de crachats et tous autres séquelles physiques et/ou psychologiques de la part de cet énergumène.
L’UFAP UNSA justice demande à la direction une très grande fermeté à l’égard de ce détenu lors de son passage en CDD et demande son transfert dans les plus brefs délais.
Madame la directrice, les agents encore en poste se font rares et il est de votre devoir de les protéger. Agissez avant qu’il ne soit trop tard.

Le bureau local