Ce lundi 18 mars 2024,
une équipe de 3 agents des ELSP est appelée à la MAH3 pour mettre en prévention un délinquant en rupture de soins qui effectue du tapage et des outrages sur Personnel.
Placé au QD, l’individu va profiter de la fermeture de la grille du SAS QD pour cracher à 3 reprises en direction des agents présents.
Résultats : 3 Agents ELSP et un agent QD seront touchés par ces crachats.
Le bureau local UFAP UNSa Justice apporte tout son soutien aux collègues victime de ces crachats et les aidera s’ils le souhaitent, dans les démarches qu’ils entreprendront.
Le mardi 19 mars,
les agents du QD devront gérer divers incidents de cet individu : tapages, dégradations, menace d’attenter à sa vie et même « badigeonnage » d’excréments sur les murs de la cellule…
Le corps médical venu sur place dans l’après-midi le déclare inapte au QD.
De retour à la MAH3 en fin de journée, il va détériorer une trappe de menottage, ce qui nécessitera une intervention du partenaire privé. Une équipe des ELSP et le gradé de roulement de journée, resteront en fin de service pour suppléer le service de nuit.
Ce mercredi 20 mars,
placé en C pro U, Il va de nouveau « repeindre » les murs de la cellule d’excréments…
L’UFAP UNSa Justice dénonce des conditions de travail humiliantes sous fond
d’odeurs nauséabondes dans lesquelles nos collègues exercent.
L’UFAP UNSa Justice salue et félicite les Personnels qui ont malgré tout su gérer
avec professionnalisme ce délinquant.
L’UFAP UNSa Justice s’interroge sur le sens de la peine et en particulier celui du
mot « réinsertion » face à un tel détenu ? La place des malades mentaux, de
surcroit refusant de se soigner, est-elle dans un établissement tel que le nôtre ?