Le 26 mars 2024,
C’est avec une profonde amertume que l’UFAP UNSa Justice déplore de nouvelles agressions sur personnels, mais pas seulement !
Récemment, la MA ANGERS a dû « accueillir » 2 personnes détenues en provenance du CP de NANTES, faisant suite à des décisions de transferts disciplinaires.
– Hier, le 25/03/2024, le premier d’entre eux, le détenu « F… » a violemment agressé son co-détenu à coups de fourchette et de couteau.
Dès l’alerte vers 11h45, le co-détenu qui présentait de nombreuses plaies ouvertes et des morsures au visage et sur un bras, a été immédiatement accompagné à l’unité sanitaire.
– Plus tard cette même journée, vers 16h55 lors du passage du médecin à la cellule d’isolement, le détenu « S… » a refusé de se lever et répondre au médecin malgré les sollicitations du gradé. Au moment de la fermeture de la porte, le détenu « S… » a balancé un verre dans la direction des 2 agents présents et du médecin. Le gradé a demandé des explications mais en retour, le détenu s’est jeté sur lui.
Durant l’intervention nos 2 collègues brigadiers-chefs ont été blessés (l’un des 2 a dû être conduit aux urgences) et le médecin a reçu un morceau de verre projeté après avoir éclaté.
Nous rappelons encore et trop souvent que la Maison d’Arrêt n’est pas un établissement équipé pour ce pour ce type d’individus que l’on continue malgré tout de nous envoyer !
À ce grand ras-le-bol s’ajoute la colère que nous éprouvons de ne pas être entendus et respectés. TROP C’EST TROP !
Une énième fois nous allons nous répéter : la MA ANGERS ne dispose pas d’un Quartier Disciplinaire digne de ce nom, ni d’une brigade dédiée, contrairement à d’autres établissements.
STOP ! Avant qu’un incident vire au drame.
Et à cela s’ajoute le manque d’effectif avec lequel nous devons faire face à une continuelle augmentation de la surpopulation pénale (445 hébergés à ce jour + 26 QSL),
L’UFAP Unsa Justice demande des sanctions exemplaires et leurs transferts.
L’Administration est garante de ses personnels et doit tout faire pour les mettre en sécurité.
Des détenus de cette agressivité ne peuvent rester à Angers.
L’UFAP Unsa restera vigilante quant aux suites données à ce dossier et apporte tout son soutien aux collègues blessés.
Le Bureau Local