4 avril 2024, à Roanne
Dans les prisons françaises, il n’y pas que de la violence, du trafic de drogue ou du racket.
Il y a aussi de l’amour et du sexe !!!
Et ce n’est pas Nordalh Lelandais qui dira le contraire puisque ce dernier a eu la joie de devenir papa en prison.
L’administration pénitentiaire ne s’arrête devant aucun sacrifice pour satisfaire son public.
Karting à Fresnes, chatterie à Ecrouves, lamas à Lyon-Corbas qui prennent l’ascenseur pour aller au quartier arrivant, l’administration pénitentiaire n’est pas une vieille administration acariâtre et sans imagination.
Bref, elle déborde de vie pour le plus grand bonheur de la population pénale.
Le centre de détention de Roanne, un peu en reste sur ce type d’initiatives, a décidé lui aussi d’innover, puisque ce mardi 2 avril 2024, une ancienne actrice de l’industrie de film pour adulte est venue animer un groupe de parole sur la sexualité.
L’UFAP-UNSa Justice encore une fois, est médusée par ce genre d’innovations.
Dans un moment où l’on demande aux français de se serrer la ceinture, l’UFAP-UNSa Justice constate qu’en détention, l’intervention de certains vise à montrer comment faire pour la desserrer, voire la retirer.
L’UFAP-UNSa Justice ne s’étonne plus vraiment de la direction que prend l’administration pénitentiaire, puisqu’aujourd’hui l’absence de sanction disciplinaire, l’absence de lutte contre les projections et les trafics en tous genre sont le paysage dans lequel évoluent les personnels pénitentiaires qui constatent aujourd’hui que les activités proposées à la population pénale, beaucoup de nos concitoyens ne pourraient pas se les payer en temps normal.
En tout cas, concernant ce genre d’activités qui semblent désormais indispensables à leurs organisateurs et financeurs pour la réinsertion des personnes, l’UFAP-UNSa Justice, elle a tout de même un peu mal au c…
Jean-Louis Picornell pour l’UFAP-UNSa Justice