13/06/2024, à Roanne
Ils courtisent cette administration en lui donnant du temps « sans compter ». En effet, depuis des mois les
heures supplémentaires explosent au détriment des vies de famille.
Le plus triste dans cette histoire d’amour, elle est à sens unique.
Les agents donnent de l’amour, de l’attention, des gestes d’affections mais pour autant, cette administration ne leurs rend pas.
Tout d’abord cela a commencé, par un cadeau empoisonné avec une réforme qui maintient des agents dans le même échelon depuis des lustres, puis une nouvelle réforme qui va donner une augmentation qui ne compense même pas l’augmentation du coût de la vie.
Maintenant depuis quelques mois, les agents reçoivent en contrepartie, des retenues sur salaire abusives,
des changements d’équipe, des changements de service, des rappels obligatoires de la veille pour le
lendemain, etc …
Sale temps pour les amoureux, sauf s’ils aiment se faire mal.
L’UFAP-UNSa Justice met en garde notre direction, les temps sont durs pour l’administration pénitentiaire, le personnel se sent floué, démoralisé et épuisé.
La politique de la terreur n’a jamais porté ses fruits.
L’UFAP-UNSa Justice demande une gestion plus humaine.
L’UFAP-UNSa Justice demande plus de sévérité pour la population pénale, pas pour les agents !!!
L’UFAP-UNSa Justice n’oublie pas que notre spéléologue évadé, en est à sa 3eme évasion et que récemment en commission de discipline, un détenu pour un couteau en céramique et un téléphone a eu 7 jours de confinements en cellule, autant dire, une tape sur les mains.
L’UFAP-UNSa Justice aimerait bien pour sa part, un peu de réciprocité de tout ce qui est consenti par les
personnels de tous corps et qui ne voient jamais, chacun à leur niveau, de retour bienveillant, d’attention
particulière, et finalement, d’humanité.
Dans un moment où les tensions extrêmes sont palpables en lien avec les évènements du 14 mai et les JO à venir, un petit quelque chose serait le bienvenu car les agents continuent de quitter cette administration !!!
Pour l’UFAP-UNSa Justice J. PICORNELL