Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

LA RUPTURE ACTE II

Beauvais le 5 septembre 2024
Alors même qu’un groupe de travail est mis en place par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de
Travail sur notamment les risques psycho-sociaux et autres, et dont le Centre Pénitentiaire de Beauvais est site pilote
sur la région, l’UFAP UNSa Justice condamne fermement le mépris clairement affiché par la direction locale à l’égard
des Personnels Administratifs. D’ailleurs comment penser autrement lorsque l’on constate, l’écrêtage des heures, les
surcharges de travail, les primes non attribuées…
Dans un contexte de disette généralisée de personnels administratifs, où les restrictions budgétaires impactent
grandement ces « petites mains de l’ombre », sans qui nos établissements ne sauraient fonctionner, la direction locale
décide d’effectuer un « mercato », sous couvert d’un redéploiement du personnel, sans aucune discussion préalable,
préférant imposer le 49-3 sans aucune autre issue possible.
Quid du dialogue social ? De l’avis des agents concernés ? De la consultation du CSA ?
Ce même dialogue social, ne permet-il pas de trouver des solutions efficaces aux diverses problématiques, d’améliorer
les conditions de travail, de veiller au bien-être des agents qui aura de facto un impact sur la qualité du travail ? Or, en
agissant de la sorte, la direction complique encore un peu plus une situation déjà très tendue.
Devant ce constat à la fois alarmant et inquiétant, l’UFAP UNSa Justice, ne peut que dénoncer ce plan de
réorganisation « petit bras », préparé à la va-vite, et conseille vivement à notre Direction de revoir sa copie en prenant
en compte les compétences techniques des uns et des autres, mais surtout en consultant les personnels afin d’éviter
certaines tensions dans les services.
Face à l’augmentation inévitable des charges de travail liée au manque criant d’effectifs, les personnels ne baissent
pas les bras et font preuve d’un dévouement sans faille pour assurer les nombreuses tâches administratives. Mais tout
a ses limites, et à force de tirer sur l’élastique, soyez sûr que celui-ci finira par céder.
L’UFAP UNSa Justice, le réitère, Il est vraiment temps que le mal-être
des PA soit pris en considération !
Ces personnels sont des acteurs discrets, indispensables au bon fonctionnement du CP BEAUVAIS, mais trop souvent
sous-estimés voire oubliés par des dirigeants qui s’imaginent que les agents sont corvéables à souhait.
S’il est certes nécessaire de repenser la répartition des missions pour compenser les carences de personnel, l’UFAP
UNSa Justice, exige une politique sociale cohérente, visant à prendre en compte les avis des agents concernés, et ainsi
obtenir leur totale implication.
Ce type de management d’un autre temps démontre un manque flagrant de considération des PA. Soyez assurés
monsieur le directeur que l’UFAP UNSa Justice ne vous donnera pas de blanc-seing et ne cessera de se battre pour
que ces personnels soient dignement respectés.
Le bureau local UFAP UNSa Justice

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