Hier, le 17 septembre, un collègue a reçu un crachat en plein visage au QD par un détenu coutumier des faits et toujours en attente de transfert !
Le second collègue s’est retrouvé à lutter au sol et a failli être jeté dans les escaliers par un détenu avec des troubles psy, qui alterne entre séjour QD ou secteur fermé…
À cela un mouvement collectif évité de peu grâce à la réactivité des personnels présents, suite à l’absence de moniteurs de sports… et enfin nous ajouterons une gazeuse incapacitante (aérosol lacrymogène !) retrouvée dans une cellule, la semaine dernière !
Voilà pour la photographie de notre établissement à l’instant T ! Rien que ça !
Malgré toutes nos remontées du terrain, pas de retour et on nous demande le « pas de vague »…
Hyper violence, manque d’effectif chronique : Réponse : viens bosser plus dans ces conditions inacceptables, comble les carence RH, c’est pour ta sécurité … et en plus les heures sup’ sont exonérées ! Quel beau cadeau !!! Merci c’est beaucoup trop !!! On marche sur la tête !
Naturellement sous couvert de notre « statut spécial » ! RAS LE BOL !!!
Et ces fameuses phrases toutes faites, invitant au prompt rétablissement, aux sanctions exemplaires, aux demandes de transfert…, ne changent rien à la donne !
Les Personnels en prennent plein la gueule !!!
Dans l’ignorance de nos dirigeants et des politiques !!!
En tant que « représentants du personnel », quelle réponse ou conseils l’UFAP pourrait-elle donner à nos collègues, camarades, amis… ?
C’est le boulot !!! Viens bosser la boule au ventre et potentiellement mettre ta vie en danger jours après jours… et surtout, oublies ta vie de famille !!! Et bien NON !!!
Point de fatalisme pour nous ! Des solutions existent !!!
L’Administration doit prendre son courage à 2 mains et simplement faire …
Tout mettre en œuvre pour protéger ses Personnels !!!
Nous voyons sombrer notre établissement à grande vitesse mais nos dirigeants réfutent cette réalité et nous laissent nous enliser dans cette chienlit…, nous autres « petits personnels », mais aussi une partie de la population pénale qui subit aussi cette violence, alors que nous sommes censés la préserver de ses propres dérives…
Pour finir ce triste constat, on sait trouver et réquisitionner du personnel en oubliant les problèmes de la détention pour des commémorations, cérémonies d’intronisations ou d’installation comme les appelle l’Administration… Prochaine cérémonie où l’on fêtera tristement, peut-être, notre trente cinquième agression sur personnel sur notre CD (ou plus encore) depuis le début de l’année.
Le bureau local