Le 2 Octobre 2024
La Maison d’arrêt de Privas est au bord de l’asphyxie !
L’établissement, très vétuste, nécessite des travaux récurrents de réfection qui sont en cours. Ces derniers ont la fâcheuse tendance à engendrer le besoin de vider des cellules pour leur réalisation, ce qui, dans le contexte actuel
de surpopulation n’est plus tenable.
53 places Théoriques et 90 Détenus.
On doit libérer 4 cellules pour la réalisation des travaux. Vivre dans ces conditions que ce soit pour les personnels ou les détenus relève de la quadrature du cercle !
Les personnels fatiguent, on va devoir mettre 5 détenus dans des cellules de 9m2 ! Les conditions d’hygiène sont dégradées, la situation est intenable déjà à 4 par cellule !
Sans marge de manœuvre et avec des magistrats qui ne semblent pas prendre du tout en compte notre problématique, la tension en détention est de plus en plus palpable.
Le niveau d’exigence de la DI ne baisse pas en lien avec les labellisation, mais toutes ces contraintes semblent éloigner tous ceux qui décident pour nous, de la réalité quotidienne de notre établissement.
Le bureau Ufap Unsa Justice Privas exige de toute urgence le transfert de détenus pour ramener l’effectif à 70 détenus réellement incarcérés.
Le bureau Ufap Unsa Justice Privas félicite les personnels de tous corps qui travaillent dans ces conditions dantesques face à une administration qui semble fort peu soucieuse des difficultés dans lesquelles elle
nous met.
Avant que la cocotte minute ne pète, La DI doit agir !
Pour l’ UFAP UNSa Justice
Helène ARQUISCH