La nouvelle direction est à peine nommée que les petites manœuvres des chuchoteurs aux barrettes jaunes commencent déjà !

Les éternels clients qu’on ne connait que trop bien se délectent d’un grade qui n’a rien d’honorifique tant ces gens fuient le terrain dès que l’odeur de la difficulté, d’une intervention (ou même d’une audience) se fait sentir.

Ces mêmes officiers aux galons flamboyants qui nous forcent à intervenir trop souvent car dès qu’une brèche s’ouvre, ils essayent immédiatement de s’y engouffrer afin de reprendre du terrain à travers des pratiques qui ne servent que leur propre intérêt.

Dès son arrivée, le bureau local UFAP-UNSa Justice rencontrait la nouvelle direction de l’établissement et préférait ne pas s’étaler sur les problèmes rencontrés avec une partie du corps de commandement local…les actes valant mieux que les paroles, ce n’était qu’une question de temps avant que les premiers symptômes de la maladie qui nous ronge depuis trop longtemps apparaissent.

Premier exemple :

Comme par enchantement, voilà que l’officier (celui qui s’enferme dans la base ESP pour ne pas partir en mission) remet en cause la planification des agents affectés et habilités ESP dans les équipes dédiées allant même jusqu’à évoquer des « magouilles ».

Voilà un comportement qui n’a que peu de valeur contrairement à la valeur statutaire de la composition des équipages dans un camion (selon les missions évidemment !). Et dire qu’on manque d’officiers en bâtiment…si ça continue on va repeindre le Kangoo en jaune !

Deuxième exemple :

Revenu d’entre les morts après s’être essayé à tous les postes à Varennes, voilà que l’officier infrastructure (celui avec des lunettes car ils sont 2) a connu une poussée de testostérone pendant son weekend de permanence !

Il refusera de faire les audiences arrivants un dimanche sous prétexte qu’il n’a pas été prévenu au préalable. En effet, ça ne se fait pas de refiler son travail aux autres !

Ses collègues, qui ont couvert ses permanences et certaines de ses tâches durant ses absences répétées (même si elles sont justifiées) apprécieront ! Il n’y a qu’à voir les compteurs d’heures supplémentaires pour en tirer des conclusions !

En tout état de cause, l’officier QA/MA l’avait prévenu et était sollicité sur l’audit labélisation et sur une mise en prévention vendredi en fin de journée. Belle mentalité !

ET CE N’EST QUE LE DEBUT !

Pourquoi à ce jour il y a aussi peu de gradés là où il devrait y en avoir le plus c’est-à-dire au sein de la détention ? Tout simplement parce qu’on a préféré les écarter progressivement après évaluation de leurs capacités mais au final…A qui profite le crime ?

Le bureau local UFAP-UNSa Justice de Varennes-le-Grand demande la révision de la répartition des officiers sur notre structure car au-delà du grade, c’est encore là où il y a le plus de travail qu’il y a le moins de monde (ou de volontaires…).

Seulement 2 chefs de bâtiment en détention noyés sous les tâches qui sont aidés par le responsable QA et le responsable QM (qu’on n’a pas encore beaucoup croisé sur les coursives).

Les conséquences de ces aberrations managériales impactent sur le travail des brigadiers-chefs et des surveillants qui doivent combler le vide dont la nature a horreur sans parler des retards sur le traitement des CRI, des observations ou encore du suivi des audiences.

Il apparait donc crucial de revoir l’organisation de l’encadrement lors des prochaines campagnes de mobilité à venir (départ en retraite, régularisation de situation, mutations…) afin de remettre de la substance dans ce qui est le cœur de notre métier : la détention !