Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Social d’Administration,
Imposer trois jours de carence et une rémunération à 90 % pendant les congés de maladie est une attaque
frontale contre les agents publics. Dans ce contexte, le bureau local UFAP UNSa Justice ne siègera pas au CSA-FS de ce 26 novembre !
Chers collègues, chers camarades, si vous pensiez que
votre travail ne pouvait pas devenir plus difficile,
détrompez-vous ! Nos dirigeants ont trouvé le moyen
de rendre notre quotidien encore plus insupportable.
Le démantèlement du statut des surveillants
pénitentiaires est en marche, et il est temps de dire
STOP à cette mascarade. Épuisement moral et
physique : un nouveau standard pour notre
administration, cette situation est intolérable !
Certains d’entre nous effectuent plus de 120 heures
supplémentaires mensuelles, dépassant largement le
quota trimestriel des 108 heures ! Et les astreintes ???
deux par mois. L’état vit à crédit sur le dos des
personnels, le paiement des heures supplémentaires
est plafonné à 108h au trimestre, en conséquence, les
agents travaillent plus, sans percevoir l’entièreté du
fruit de leur travail à la fin du mois !
Nos dirigeants semblent penser que l’épuisement moral et physique est une preuve de notre dévouement.
Quelle ironie ! Alors que nous luttons chaque jour pour maintenir l’ordre et la sécurité, ils enfoncent le clou
en bafouant nos droits et acquis sociaux. Bravo pour cette stratégie brillante !
Bafouement des droits sociaux : spécialité gouvernementale. Il est clair que nos droits sociaux ne sont qu’un
détail pour ceux qui prennent les décisions. La seule réponse à notre épuisement ? Réduire encore plus nos
protections et nos avantages. Quelle belle preuve de reconnaissance pour notre travail acharné !
Le bureau local UFAP UNSa Justice dénonce farouchement cette stratégie et cette politique
gouvernementale. Nous ne resterons pas silencieux face à cette attaque contre notre statut et nos conditions
de travail. Il est temps de se lever et de revendiquer ce qui nous revient de droit.
Unissons-nous pour défendre nos droits !
L’UFAP BOYCOTTE LE CSA FS, L’UFAP NE SERA NI TEMOIN NI COMPLICE DE
L’ADMINISTRATION DANS CETTE DESCENTE AUX ENFERS SOCIALES DES PERSONNELS !