Le 13 janvier dernier, une surveillante du quartier femmes a été sévèrement blessée par une détenue.
En effet, ce 13 janvier vers 8h45, suite à un refus de se soumettre à une palpation de sécurité, une détenue s’est rebellée contre le personnel du quartier femmes. Des renforts ont été nécessaires afin de la réintégrer.
Lors de l’intervention, cette détenue a volontairement projeté la porte de sa cellule avec ses jambes sur une des surveillantes. Sous la violence du choc, notre collègue aura sa main écrasée contre le mur !
La main de la surveillante a été tellement abîmée qu’un diagnostic définitif ne sera possible qu’en fin de semaine.
Cette situation aurait pu être évitée si un peu plus de considération avait été donnée aux incidents permanents que génère cette détenue.
Cette agression n’est rien d’autre que la 49e procédure disciplinaire en 11 mois. Il est également important de rappeler que l’agression physique du 15 décembre 2024 est restée sans réponse disciplinaire sérieuse.
Dans un tract du 17/09/2024, nous avions déjà dénoncé l’incapacité de la direction à répondre aux centaines de CRI. Cette situation ne peut que générer un sentiment d’impunité et encourager ce genre de profil à persévérer dans la provocation et la rébellion permanente.
Il aura donc fallu autant de souffrances pour que la commission de discipline du 15 janvier vienne enfin prononcer une peine (30 jours de confinement et une privation de cantine).
Ce manque de reconnaissance sur l’engagement quotidien des personnels est écœurant !
L’UFAP UNSa Justice exige la pose de butées de porte comme cela avait déjà été demandé !
L’UFAP UNSa Justice exige des réponses aux centaines de CRI restés en souffrance.
L’UFAP UNSa Justice souhaite un prompt rétablissement à notre collègue blessée et lui apporte son soutien inconditionnel.
L’UFAP UNSa Justice espère une sanction pénale maximale pour cette détenue et exige son transfert dans les meilleurs délais.