Une fois de plus, nos collègues ont été victimes d’actes de violence intolérables. Dimanche dernier, au QI/QD, un détenu a violemment agressé nos camarades lors d’un mouvement au quartier, mordant l’un d’eux à l’épaule presque jusqu’au sang (7 jours d’ITT) et blessant un autre collègue.
Ce détenu n’en est pas à sa première agression: c’est la troisième fois qu’il s’en prend aux agents. Un tel profil est dangereux pour la sécurité des personnels ! Nous exigeons son transfert immédiat dès la fin de sa sanction disciplinaire !!
L’ultra-violence s’installe : Jusqu’où ira-t-on ?
Au quartier caserne, les tensions explosent. Les règlements de comptes entre détenus deviennent de plus en plus violents, les interventions équipées en cellule tournent au combat…mettant en danger les personnels.
Les agressions envers les surveillants se multiplient, entre menaces, intimidations et violences physiques.
Nous refusons la banalisation de cette violence et l’inaction de l’administration face à cette situation devenue incontrôlable !
Les conditions de travail de nos collègues affectés au QI/QD sont de plus en plus difficiles. Face à des détenus au profil extrêmement dangereux,longues peines, troubles psychiatriques, ultra-violents. Ils font preuve d’un professionnalisme et d’un sang-froid exemplaires.
Nous tenons à exprimer tout notre soutien à l’ensemble des personnels ainsi que notre reconnaissance pour leur engagement au quotidien, malgré les risques et le manque de moyens.
Nous exigeons des mesures immédiates :
Transferts rapides des détenus les plus dangereuxvers des établissements adaptés. (liste à disposition)
Renforcement des effectifs QI/QD et détention par la présence des ELSP pour assurer la sécurité des agents pour éviter que nos collègues ne soient seuls face au danger.
Tolérance zéro face aux violences ! Les agressions ne doivent plus être minimisées ni rester impunies.
Un renouvellement urgent de l’équipement individuel des surveillants du QI /QD (tenues d’interventions), Il est inacceptable que la majorité des agents portent encore des équipements datant de plus de 7 ans, souvent déchirés, hors d’usage et totalement obsolètes.
Face à des détenus de plus en plus dangereux, il est impératif que nos collègues soient protégés avec un matériel adapté et en bon état.*
Trop, c’est trop ! L’UFAP Unsa Justice ne restera pas silencieuse et continuera de dénoncer ces situations inacceptables. Nous demandons des sanctions disciplinaires exemplaires et une réponse pénale ferme.
Enfin, nous souhaitons un prompt rétablissement à nos collègues Michael et Maxime, blessés lors de cette agression. Qu’ils sachent que nous serons à leurs côtés dans toutes les démarches administratives et judiciaires à venir.