Valence le 08/04/2025

Depuis le 3 Mars 2025, les formalités d’écrou déporté des placements sous surveillance électronique sont effectuées par les ASE au SPIP de Privas. Exigence de notre direction, cette nouvelle organisation a pour objectif : une uniformisation des pratiques.

Aujourd’hui, pour l’UFAP UNSa Justice SPIP 26/07 le bilan d’étape est plus que mitigé. La réservation des box d’entretien pour les ASE, l’information des 741.1, les formalités d’écrou déporté des usagers du Nord Ardèche, le déplacement des ASE au SPIP 07, le passage par l’accueil des probationnaires, l’encombrement de la salle d’attente sont autant de difficultés qui s’accumulent… La direction ne cesse de reprocher aux agents les désordres qu’elle a elle-même générée avec cette nouvelle organisation de service !

Les ASE riche d’une expérience de plus de 15 ans dont 10 à gérer les relevés d’information déportés de l’Ardèche entre le SPIP 26 et le greffe de la MA de Privas voient leurs compétences remises en cause. Les moyens mis à dispositions et les conditions de travail sont loin d’être optimum. En outre, on leur demande de rationaliser à outrance leurs déplacements en terres ardéchoises pour des raisons budgétaires. Devant les injonctions contradictoires de la direction, les ASE ont du mal à suivre…

Enfin, que dire de la surveillance vidéo ou du « flicage » dont les ASE font l’objet et de l’injonction de la direction locale invitant les ASE dans un courriel récent à « … regagner la salle administrative pour attendre les prochains PPSMJ et travailler. »

Pour l’UFAP UNSa Justice du SPIP 26/07, il est urgent de faire un point d’étape entre les
ASE et la direction pour échanger sur les vraies difficultés qui auraient pu être anticipées.

Pour l’UFAP UNSa Justice du SPIP 26/07, il est urgent de mettre en place une communication basée sur la confiance avec les personnels.

POUR L’UFAP UNSa Justice du SPIP 26/07,
BABIN Thierry