Ce mardi 14 janvier s’est tenu, une fois n’est pas coutume, une activité mixte de théâtre improvisé initiée par la célèbre Mme ACTIVITE, qui ne comptait pas moins de 24 participants (14 hommes et 10 femmes).
Comme à son habitude, en excellents organisateurs, la direction et l’officier en charge avaient vraiment tout prévu car aucun agent n’était affecté à la surveillance des PPSMJ.
Ils se défendront certainement en incriminant le service des agents de cette omission mais encore faudrait-il qu’il en ai été informé !!!
Le directeur adjoint, comme illuminé par une idée de génie, n’a rien trouvé de plus intelligent que de demander à une surveillante du quartier femme de surveiller l’activité et d’y faire régner l’ordre.
Celle-ci se retrouvera enfermée dans la salle polyvalente avec ce beau petit monde et les intervenants.
A défaut de subir le mode dégradé quotidiennement sur l’ensemble des quartiers depuis plus de 2 ans, le directeur adjoint n’a pas hésité à imposer cette décision au quartier femme. Il faut croire que 4 surveillantes pour un quartier c’est encore trop…
L’année 2025 commence vraiment mal !!!!!
Il semblerait pour les têtes pensantes de la M.A de Dijon qu’un personnel suffit pour encadrer ce genre d’activité pour être à la fois efficace mais surtout sécuritaire !
Notamment pour l’intégrité physique de la surveillante qui est restée seule pendant toute l’activité (24 vs 1, faîtes vos jeux).
Au final rien ne s’est passé comme Mme ACTIVITE l’aurait voulu même dans ses plus beaux rêves issus du monde des bisounours.
Le théâtre s’est transformé en une pièce de trafic de stupéfiant car ce n’est pas moins de 6 CRI qui ont été rédigés pour des échanges de produits illicites sans compter les changements de place que Monsieur le directeur adjoint, fort de son autorité, avait FORMELLEMENT interdit.
La surveillante relate un business bien rodé car pendant que des détenus faisaient diversion en lui parlant, d’autres procédaient aux échanges, et tout ça sous les yeux des intervenants qui étaient comme qui dirait gênés…
Le bureau local UFAP de Dijon souligne le courage et le sang froid de la surveillante pendant ces 2 longues heures d’activité et lui apporte son soutien.
Le bureau local UFAP de Dijon condamne la direction et l’officier concerné pour avoir maintenu cette « activité » au détriment de la sécurité des personnels.
Le bureau local s’interroge sur la pertinence des activités mixtes qui n’ont de sens que pour
Ceux qui les organisent.
Au regard de cet évènement, nous demandons la suspension de cette activité tant qu’il n’y aura pas un dialogue constructif avec des prises de décisions fortes de la part de la direction et exige que les protagonistes en soient exclus définitivement.
Messieurs les directeurs, ne faites en pas sorte que l’histoire se répète, l’année 2016 pourrait revenir plus vite que prévu…
A bon entendeur !!!
Pour le bureau local, Ludovic SKUBALA