21/03/2024, à Roanne
La vie n’est pas un long fleuve tranquille au CD de Roanne.
Hier après-midi, lors de la mise en place du culte du quartier femme, une détenue TIS cachait un objet dans son tapis de prière, la surveillante a voulu savoir ce que dissimulait cette détenue.
En retour, la surveillante a essuyé des insultes et comme cela n’était pas suffisant, la détenue s’est débattue et elle l’a fait tomber car elle refusait d’obtempérer.
Le résultat est que la surveillante a été sérieusement blessée nécessitant l’intervention des pompiers.
Peu de temps après, au D2, un surveillant se rend sur l’aile gauche afin de faire cesser le vacarme qui règne sur l’étage.
En passant devant une cellule, le surveillant voit un détenu avec un téléphone dans sa main. Il rentre dans la cellule afin de récupérer l’objet interdit, après des longues négociations, le détenu refuse catégoriquement de donner le téléphone et bouscule l’agent.
Pendant l’intervention du surveillant, l’auxiliaire d’étage en profitera pour rentrer dans la cellule afin de jeter le téléphone par la fenêtre !!!
Pour l’UFAP-UNSa Justice la gestion de ce mercredi après-midi pose de nombreuses questions.
La volonté réelle de l’administration pénitentiaire de limiter au maximum voire d’éviter, les séjours au quartier disciplinaire sera à très court terme un point d’achoppement pour nous.
Comment tenir la population pénale, si elle n’est pas sanctionnée et qu’elle sait qu’elle ne le sera pas ?
Deuxièmement, il est temps d’assainir le D2, la gestion de cet étage est particulièrement pénible à gérer quotidiennement.
Pour finir, l’UFAP-UNSa Justice une fois de plus, dénonce l’isolement des agents, que se passera-t-il lorsqu’un agent se retrouvera coincé par plusieurs détenus dans une cellule ???
L’UFAP-UNSa Justice demande le départ de notre pensionnaire du D2. Ce dernier est déjà à sa deuxième agression sur un surveillant de notre établissement.
Pour l’UFAP-UNSa Justice J.PICORNELL