Béthune, le 31 août 2024
Ces derniers temps, les personnels béthunois doivent faire face à une vague de violence qui
semble prendre des proportions inquiétantes…
Ce samedi, lors du retour promenade du bâtiment B, un agent a encore été agressé par un détenu
au profil particulier. Empoigné par le col de son polo, qui a été déchiré, il lui aura fallu faire preuve
d’un sang-froid exemplaire pour maitriser le forcené qui voulait se “faire“ du surveillant. L’UFAP
UNSa Justice dénonce avec force cette 4ème agression en un mois…
LA QUATRIÈME AGRESSION AU SEIN DE NOTRE ÉTABLISSEMENT SUR LE MOIS D’AOÛT !
Qu’elles soient, physiques ou verbales, les agressions contre les agents ou entre détenus, ont
donné aux surveillants de la MA de Béthune un mois d’août très mouvementé. Pas moins d’une
vingtaine de CRI pour des faits qualifiés de violence ont été rédigés par les personnels, qui tous les
jours sont confrontés à la haine des voyous mécontents de leurs conditions de détention.
Le bureau UFAP UNSa Justice de la MA Béthune apporte son soutien aux collègues victimes de ces
atteintes à leurs personnes, et les incitent à ne pas baisser les bras mais surtout à déposer plainte
à chaque agression. Il est en effet important, de ne pas considérer cette violence comme une simple
« fatalité », tout doit être mis en œuvre pour montrer à la population pénale que l’autorité
pénitentiaire aura toujours le dernier mot !
Le bureau UFAP UNSa Justice de la MA Béthune attend la plus grande rigueur de la direction locale
en réponse à ces faits de violence qui se multiplient en détention. Des sanctions disciplinaires
exemplaires doivent être prononcées pour chaque agresseur, avec le cas échéant, des procédures
de transfert en MOS sur d’autres structures.
Le bureau UFAP UNSa Justice de la MA Béthune ne cesse d’alerter depuis des mois nos instances
locales, régionales ou nationales, sur les graves dérives liées à la surpopulation, et sur le nombre
de profils particuliers de détenus incarcérés au sein de notre établissement, qui n’ont pas leur place
à Béthune mais dans des établissements adaptés.
Pour autant, nos alertes et nos mises en garde restent sans réponses…Qu’attend notre hiérarchie
pour prendre les mesures nécessaires visant à garantir la sécurité des agents ?
Faudra-t-il déplorer un nouveau drame pour que l’administration prenne
conscience de l’ampleur du problème ?
Pour le bureau local UFAP UNSa Justice
Le Secrétaire Adjoint
John COUSIN
RAEP MAJOR : LE SYNDROME DU « PAS NOUS, PAS NOUS » !
Pantin, le 19 novembre 2024 C’est dit une fois pour toute, les VRP de la DAP n’assurent pas le SAV de la réforme chaotique ! Quand