C’est dans un contexte particulièrement lourd que nous avons été convoqués ce jour, à la formation spécialisée du CSA AP. En effet, le 14 mai dernier, Fabrice et Arnaud ont été lâchement assassinés et Nicolas, Damien, Arnault grièvement blessés dans l’exercice de leurs missions.
Quatre mois auparavant, Grégory, agent de l’ERIS de Lille, décédait dans l’exercice de ses fonctions dans un accident de la route. La stèle du millénaire comptera malheureusement trois nouveaux noms. La liste est déjà bien trop longue et nous devons tous dire stop !
Dire stop, mais pas que ! Il y a le temps des mesures urgentes nécessaires pour le terrain mais aussi le temps de la réflexion et des enquêtes pour lequel cette instance a un rôle plein, entier et fixé par la réglementation.
Pour l’Intersyndicale, il est essentiel que notre institution tire des enseignements et prenne conscience qu’il y a urgence à trouver un remède aux dangers auxquels les agents sont exposés quotidiennement. Dans cette instance, nous devrions trouver des interlocuteurs de la DAP ayant une latitude décisionnelle suffisante.
Pour autant, ce matin, le DAP ou son adjoint n’était pas là, montrant l’intérêt manifeste de notre administration à la situation de ses Personnels en matière de Santé et de Sécurité.
Pour l’Intersyndicale, il n’était donc pas possible de siéger en l’état.
L’Intersyndicale exige que cette instance trouve un intérêt premier auprès de la DAP.
L’intersyndicale, le 20 juin 2024