Hier après-midi un de nos collègues s’est fait violemment agresser par un ex-voyou alors qu’il était en civil dans les transports parisiens.
Il a été lâchement frappé uniquement parce qu’il a été reconnu comme surveillant, visage tuméfié avec six points de suture sous la lèvre et sans parler de l’état de choc.
Attaqué parce que surveillant, simple surveillant !!!
L’insécurité a dépassé les frontières des murs de notre établissement, et c’est à l’extérieur après une journée de labeur que cette voyoucratie s’acharne avec violence sur les personnels pénitentiaires.
Comment peut-on tolérer ça dans une société où le bien-être des détenus est une préoccupation bien plus importante que le respect dû aux agents qui assurent la sécurité de tous ! Le dogme de la peine doit être revu, la société doit s’interroger sur :
« La prison n’est-ce vraiment qu’une simple privation de la liberté d’aller et venir, Ou est-ce que cela doit être une privation de toutes libertés »
Le métier de surveillant n’est pas qu’un métier pénible, honni par les uns, décrié par les autres ; c’est un métier dangereux qui mérite plus de considération et de respect de la part de l’administration, ses dirigeants mais aussi de la société.
Cette tragique agression ne doit pas rester un simple fait divers.
Pour cela l’UFAP UNSa Justice du CP PARIS LA SANTE a organisé un retard d’appel en soutien de notre collègue et pour dénoncer ces violences gratuites et injustifiées.
L’UFAP UNSa Justice du CP PARIS LA SANTE condamne fermement cette agression et demande à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour retrouver ce voyou,
L’UFAP UNSa Justice du CP PARIS LA SANTE apporte tout son soutien à notre collègue et lui souhaite un prompt rétablissement.
Bureau Local