En effet l’UFAP UNSa Justice du CP Liancourt tient à dénoncer que depuis plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, le prestataire qui gère les repas des détenus n’en fait qu’à sa tête pour faire des économies en prétextant l’excuse de l’anti-gaspi.
Ce n’est pas faute de contrôler les chariots repas, de quantifier les manquants à quasi chaque service, et de réclamer le juste nombre des repas, en adéquation au nombre de personnes détenues présentes aux
différents étages…
Malgré tout, toujours les mêmes réponses récurrentes :
« Appelez en fin de service !!! » ou bien encore « premier arrivé premier servi et tant pis pour les autres ! »
Ce n’est pourtant pas compliqué ! Si nous commandons 600 repas, nous devons avoir 600 repas, et non pas un ratio dégressif, au prorata et à la tête des clients !!!
L’UFAP UNSa Justice du CP Liancourt s’interroge sérieusement sur le réel motif de ces carences :
Économie ou anti-gaspi ?
En tout cas ce sont encore les surveillants en premières lignes, qui doivent assumer ces lacunes et affronter la vindicte des détenus. Les agents essayent tant bien que mal d’anticiper et signaler les manques, mais les réponses apportées sont souvent sources de prise de bec et de conflits à chaque ouverture de porte.
Madame la directrice, devons-nous attendre une nouvelle agression lors de la distribution du repas pour que des mesures soient prises ?
Madame la directrice qui travaille pour qui ?
La pénitentiaire pour le prestataire ? Ou le prestataire pour la pénitentiaire ?
Afin d’éviter une agression sur un collègue ou une émeute sur l’établissement l’UFAP UNSa Justice du CP
Liancourt, attend une réaction forte de votre part pour régler ce problème qui perdure, et faire en sorte que les chariots soient complets lorsqu’ils arrivent aux étages.
Le bureau local UFAP UNSa Justice du CP Liancourt