14/10/2024, à Roanne

A l’UFAP-UNSa Justice, on adore les traditions.
Cela tombe à pic puisque l’administration pénitentiaire aime perpétuer les traditions … dignes de l’époque soviétique.

Par exemple après un CMO, un agent ne peut pas être en RH. Pourquoi ? Personne ne le sait vraiment mais invariablement, par tradition, on imposera à l’agent qui a eu l’audace d’être malade, une position de travail.

Notre établissement innove et perpétue une tradition puisque depuis plusieurs mois, des personnels sont affectés sur des nouveaux postes sans appel d’offre.

Jadis, les appels d’offre donnaient l’illusion que l’ensemble des agents avaient une chance d’obtenir un poste, maintenant ils n’ont plus de doute, si on ne fait pas partie de la garde rapprochée de la direction, point de salut, c’est le purgatoire.

Alors on pourrait s’en moquer, sauf que pour l’UFAP-UNSa Justice, ce n’est pas si simple.
Les personnels subissent injustices et désillusions depuis des années, avec des reformes « hystériques » qui maintiennent les agents dans un même échelon, avec un grade de brigadier-chef qui est bradé sans contrepartie financière, sans parler du sort peu enviable des officiers dont la plupart sont rétrogradés et perdent la possibilité de se faire payer leurs heures supplémentaires et les exemples sont encore trop nombreux.

Comment dans ce contexte, ne pas avoir du dégout devant toujours autant de mépris et d’injustice ?

Alors que cette réforme « historique » bat son plein, l’UFAP-UNSa Justice sera attentive au tableau
d’avancement que donnera notre Administration.
Va-t-on avoir un listing qui récompense les agents méritants, ou une fois de plus, on essayera de régaler les copains, le suspense est à son comble … l’UFAP-UNSa Justice attend avec impatience les tableaux
d’avancements ainsi que les futures nominations de poste.

l’UFAP-UNSa Justice invite cette triste administration à revoir son logiciel et à montrer un peu d’intelligence pour sa gestion quotidienne, ça nous changera un peu des traditions toujours en vigueur.

l’UFAP-UNSa Justice indique qu’elle sera toujours le dernier rempart à des méthodes qui, pour séculaires qu’elles soient, doivent enfin cesser pour montrer que la justice existe au ministère qui porte son nom.

Jean-Louis Picornell pour l’UFAP-UNSa Justice