Une rencontre bilatérale entre l’UFAP-Unsa Justice et la Direction a eu lieu aujourd’hui, afin d’évoquer l’actualité du Centre de Détention de Roanne.
- La détenue B
La gestion de cette détenue est devenue problématique au quotidien. L’UFAP-Unsa Justice souhaite son départ.
La Direction a sollicité la DI hier, afin d’accélérer son départ. Un point doit être fait en fin de semaine, cependant, si B. était amenée à partir, une autre détenue au profil similaire, viendra au CD de Roanne.
Pour l’UFAP-Unsa Justice, il n’y a pas débat, elle doit partir.
- La brigade parloir/UVF
La question du travail le vendredi matin pour cette brigade a été évoqué récemment.
Cependant, le nouveau marché privé de la gestion des parloirs, va restreindre la prise de rendez-vous.
En conclusion, il y a peu de chance que des parloirs se tiendront les vendredis matins.
La brigade parloir pourrait évoluer puisque la Direction veut toujours la création d’un poste fixe au parloir avocat qui pourrait être tenu par deux agents.
Pour l’UFAP-Unsa Justice, le planning prévisionnel négatif de cette brigade ne doit pas être le prétexte pour du grand n’importe quoi en matière de gestion humaine.
- Le greffe
Le greffe a été audité récemment. L’UFAP-Unsa Justice souhaite avoir accès à ce rapport. La Direction souligne les efforts des personnels du greffe.
La question de la fermeture du greffe à 17h30, n’est pas définitive.
Pour l’UFAP-Unsa Justice, rien ne justifie une fermeture plus tardive.
- Les MDS
L’UFAP-Unsa Justice souligne l’importance d’avoir 3 MDS sur notre établissement.
L’UFAP-Unsa Justice demande à notre Direction de faire le nécessaire pour que le troisième MDS arrive rapidement sur notre structure.
- Les officiers
Les Officiers sont usés.
La Direction reconnaît le problème et dit vouloir alléger la charge de travail administratives des officiers.
A cette réduction des taches va s’ajouter un renfort d’un personnel administratif.
Une solution informatique doit aussi être mise en place, pour éviter les saisies répétitives. Pour l’UFAP Unsa Justice, c’est bien mais il ne peut s’agir d’une solution pérenne.
Il faut des renforts dans l’encadrement.
- Les locaux
Le déploiement des nouvelles caméras va bientôt débuter. La Direction se dit favorable à la demande d’aménagement des bureaux des D0 et E0.
La Direction propose aussi une nouvelle disposition au RDC des bâtiments D et E.
Une salle d’activité sera convertie en bureau de surveillant, l’autre salle d’activité pourrait devenir le
bureau des officiers et l’ancien bureau des surveillants pourrait servir au 1er surveillant de roulement.
Enfin, au rez-de-jardin, un bureau servirait de salle de pause pour les personnels et un bureau serait conservé afin de tenir des audiences ou des briefings;
L’UFAP-Unsa Justice demande à ce que les personnels soient consultés.
- Les ELSP
Les locaux qui doivent accueillir les ELSP ne seront prêts qu’à l’été 2023. En attendant, les ELSP débuteront en décembre 2022.
Les ELSP s’articuleront en 3 groupes de 3 personnes qui tourneront :
– Une escorte locale
– Une escorte ARPEJ (missions plus éloignées)
– Un groupe en repos
L’UFAP-Unsa Justice fait remarquer que les horaires figurants sur l’appel d’offre des ELSP sont très différents des horaires qui se pratiquent ailleurs.
L’UFAP-Unsa Justice sera attentive à la charte des temps qui va régir les ELSP et sera force de proposition.
- Chorus DT
L’UFAP-Unsa Justice indique que les agents ont des difficultés à se servir de ce logiciel.
Des agents refusent des formations car ils ne sont pas en capacité de se faire rembourser leurs frais.
La Direction dit vouloir former des personnels afin de venir en aide à la saisie sur Chorus DT. Pour l’UFAP-Unsa Justice, il y a urgence.
L’UFAP-Unsa Justice demande aussi la possibilité de se servir d’Intranet en détention.
- Les régimes différenciés
Pour l’UFAP-Unsa Justice, les régimes différenciés n’ont rien apporté aux agents.
La Direction le reconnaît mais déclare qu’une deuxième phase va arriver, sur les deux derniers étages du D et du E, avec un système de « confiance ».
Cela doit permettre de mettre en place une nouvelle méthodologie de travail pour les agents.
L’UFAP-Unsa Justice sera particulièrement attentive à cette mise en place, dans la mesure où donner encore plus de liberté qu’ils en ont, aux détenus, ne constitue pas à proprement parler l’alpha et l’omega de la gestion de la détention selon nous.
Pour l’UFAP-Unsa Justice, les agents doivent travailler en groupe, il serait opportun de mettre enfin en place l’îlotage parce que ça au moins, ça permettra à tous, de travailler dans de meilleures conditions.
Jean-Louis Picornell
UFAP-Unsa Justice