Jour en jour, l’effectif des détenus incarcérés au CP Domenjod ne cesse d’augmenter. Les chiffres sont éloquents 746 détenus hébergés pour 575 places, soit un taux de surpopulation carcérale de 140 pour cent au sein des maisons d’arrêts homme et du quartier femme, plus de 900 détenus dépendent de notre structure en incluant les DDSE. Rien ne semble arrêter cette frénésie de l’incarcération en dépit des 53 matelas au sol. Les magistrats et notre ministère de tutelle sont insensibles à cette inflation exponentielle de la population pénale au CP Domenjod.
ON VA DROIT DANS LE MUR
A l’approche de l’été austral, L’ UFAP UNSA JUSTICE tire une énième fois la sonnette d’alarme.
Malheureusement, cette surpopulation carcérale est corrélée à une baisse des effectifs des surveillants 202 affectés à l’établissement sur 218 référencés à l’organigramme. Depuis plusieurs mois, les personnels multiplient les heures supplémentaires pour assurer la continuité du service public au détriment de leurs vies familiales. Les agents, à bout de souffle, doivent gérer 120 détenus aux étages malgré un effectif qui s’amenuise avec les départs à la retraite.
Jusque quand ces forçats de la pénitentiaire pourront maintenir le CP Domenjod à flot ?
L’UFAP UNSA JUSTICE condamne l’inertie de l’administration face à cette situation ubuesque qui aggrave les conditions de travail des personnels.
L’UFAP UNSA JUSTICE exige le comblement des vacances de postes des surveillants lors de la CAP d’octobre.
L UFAP UNSA JUSTICE demande le transfert des détenus longue peine qui attendent pour certains depuis plusieurs années leur passage au CNE.
L’’UFAP UNSA JUSTICE enjoint les magistrats à différer les incarcérations et à limiter les mandats de dépôts de 3 mois.
L’UFAP UNSA JUSTICE réclame la création d’un nouvel établissement de 400 places dans le SUD de l ‘ile.
le Bureau Local