Le Havre, le 27 novembre 2024,
Depuis l’arrivée du nouveau « chef d’établissement » le 02 avril 2024, le Centre Pénitentiaire du HAVRE (CPLH) est en vol libre ou peut-être en pilotage automatique.
Les personnels de tous corps et tous grades confondus sont livrés à eux-mêmes et font comme ils peuvent pour tenir « la boutique ».
Monsieur le directeur est arrivé là… Mais, nous avons la forte impression que lui-même ne sait pas pourquoi !
Monsieur, vous êtes à la tête de cet établissement pénitentiaire nommé Centre pénitentiaire du Havre, situé entre ROUEN et CAEN.
Cet établissement rattaché à la direction interrégionale de RENNES a vocation à recevoir des personnes détenues.
Les personnes que vous voyez autour de vous, soit en uniforme, soit dans les bureaux du bâtiment administratif sont les personnels sous votre autorité.
JUSQUE LÀ ÇA VA ! VOUS N’ÊTES PAS PERDU ?
Vous le serez peut-être ce soir lorsque vous irez dans les bâtiments de détention vérifier si les personnels distribuent le repas de la façon dont vous le souhaitez à nos chers pensionnaires.
En effet, depuis votre arrivée, vous n’y avez jamais mis les pieds. En 7 mois, c’est inadmissible !
De la même façon, vous n’avez jamais reçu vos chefs de service, ni vos cadres détention pour mettre en place un travail constructif et participatif avec eux.
Vos décisions sont prises à la volée quand elles le sont, et s’avèrent mauvaises en finalité…
Monsieur le directeur, le CPLH est un établissement sensible. Les profils de détenus que nous recevons le sont tout autant.
Les personnels n’ont pas besoin d’un patron qui est spectateur de ce qui se passe, encore moins d’un patron à « la p’tite semaine » qui prend de mauvaises décisions parce-qu’il n’a jamais été à leur rencontre !
Plutôt que d’aller les épier ce soir, appliquez-vous à diriger cet établissement, car vous êtes ici pour cela !!!
Si vous vous sentez dépassé, il existe de plus petites structures…
Ceci dit, l’UFAP UNSa Justice vous informe toutefois que:
« Nous ne laisserons cet établissement s’endormir au risque de mettre en péril la sécurité de nos collègues…»
Le secrétaire local UFAP UNSa Justice
Billy DORILAS