Le 09 mars 2023, à la porte d’entrée et alors que les mouvements sont bloqués, un psychiatre du SMPR tente de forcer le passage…
Pourtant informé à deux reprises par notre collègue que lors de l’accès des familles pour le parloir, les autres mouvements sont bloqués, c’est le torse en avant qu’il a tenté physiquement de déborder notre collègue… Il a ainsi perturbé ce moment « sécuritairement sensible » ainsi que la mise en place des parloirs.
Les violences physiques sont inacceptables d’où qu’elles viennent !!!
Pourquoi notre ministère aurait-il annoncé ce 3 mars un plan national de lutte contre les violences (incluant les violences internes entre « collègues ») si ce n’est pour l’appliquer concrètement ?
Le comportement du soignant envers les « pénitentiaires » est méprisant, pas un regard, pas un salut, mais le couvre-chef bien rivé sur la tête et en toutes occasions… !
Utilisant les services des agents pénitentiaires uniquement pour mettre en place ses entretiens et travailler en sécurité…
Ce médecin « psychiatre » a bien présenté ses excuses, 2 jours plus tard, mais comment accepter un tel dérapage ? Un tel dénigrement… un tel mépris !!!
Car c’est bien une femme, en uniforme, qui de plus est dépositaire de l’autorité publique qu’il a bousculé physiquement et choqué psychologiquement !
Un détenu aurait été puni et une plainte aurait été déposée, pourquoi n’en serait-il pas de même avec cet intervenant ?
L’UFAP UNSa Justice de Metz exige plus que des excuses et demande que cette personne fasse l’objet de poursuites.
L’UFAP UNSa Justice dénonce les violences faites aux Personnels sous toutes ses formes et condamne fermement les auteurs de celles-ci !
L’UFAP UNSa Justice apporte évidemment son soutien à la collègue et l’accompagnera dans toutes les démarches qu’elle souhaitera entreprendre.
Le secrétaire local,
Mehdi Berrahal.
