RIOM, le 07 janvier 2025
Ce lundi, nous avons assisté à une belle projection cinématographique au QD !
Un acteur formidable, le détenu Z.,dans son rôle dramatique en CDD, devant un public
ébahi !
Ce détenu, présent à RIOM depuis le 1er juillet 2024, cumule 26 CRIs (dégradations, insultes et
menaces, violences physiques, jet d’urine, crachats) et plusieurs séjours au QD.
D’ailleurs, il a encore 20 jours de QD à effectuer, car suite à une pseudo-pendaison, sa peine a été
suspendue. Pour lui avoir sauvé la vie, le brigadier -chef s’est vu remercié par cet individu en
recevant des insultes et des crachats.
Z. repasse donc en CDD, pour ces faits et 4 autres CRIs (urines, insultes et menaces refus de
réintégrer, récupération de projections).
Dans sa grande sévérité, le président de la commission lui a donc asséné …20 jours de
confinement de cellule fermes et 20 jours avec sursis(10 pour les crachats et 10 pour le reste) !
Heureusement que Z. avait vu l’IDE Psy avant la CDD et s’en était d ailleurs vanté (« je vais voir la
Psy, j’irai pas au QD) »
Par contre le détenu G. qui passait juste après pour insultes et menaces, lui a eu droit à 10 jours de
QD ferme…
Où est la considération pour le personnel qui en prend plein la gueule ?
La direction se rend-elle compte des impacts psychologiques et des risques d’arrêts que cela
peut engendrer ?
La direction s’inquiète-t-elle de l’état psychologique de son personnel suite à de tels actes ou
se soucie-t-elle plus du bien être de ses chers pensionnaires ?
L’UFAP UNSa Justice exige des peines exemplaires pour ces agressions.
L’UFAP UNSa Justice exige que le détenu Z. termine sa peine de QD sans aménagement.
L’UFAP UNSa Justice exige de la direction de la sévérité pour les détenus et de la
considération pour son personnel confronté chaque jour à des conditions de travail de plus
en plus difficiles.
Le bureau local Ufap Unsa Justice du CP Riom
G.REBOUR