Après la double agression de lundi, La Commission de discipline réunie ce jour fait preuve d’une clémence incroyable !
Le motif de cette clémence reposerait sur le fait que les deux détenus ont déclaré qu’il n’y avait pas eu d’agression, que la surveillante serait tombée toute seule en trébuchant sur des cantines posées au sol.
Les détenus n’auraient soit disant pas eu l’occasion de préparer en commun leurs arguments car ils ont été séparé immédiatement après les événements.
Depuis quand la séparation physique de deux détenus les empêcherait elle de communiquer par exemple par le biais d’un intermédiaire ? En prévention au QD côté MA, rien n’empêche de communiquer avec les cellules à portée de voix.
Croire sur parole ces deux détenus pour justifier une sanction aussi faible équivaut à discréditer les agents victimes de leurs actes et les faire passer pour des menteurs. Pourtant, leurs déclarations sont claires : << Le détenu <<M>> a poussé violemment le surveillant / la surveillante a été attrapée par le cou, malgré les injonctions de lâcher prise, le détenu « S » a entrainé la surveillante au sol. Lors de la chute, la tête de la surveillante a heurté le rebord du lit.>>
Poursuivis de violences physiques, résistance violente, téléphone, captation d’image :
- 25 jours de QD dont 10 avec sursis pour l’un
- 20 jours de confinement pour l’autre
Les détenus peuvent se réjouir, la parole des surveillants ne vaut rien !
Pour sûr que les agresseurs de surveillants se marrent bien, mais cela ne répond pas en totalité à la question… Qui se moque de qui ?
Pour l’UFAP UNSa Justice Alain CHEVALLIER