Hier matin, un incident s’est produit au quartier disciplinaire avec un détenu qui pose certains
problèmes depuis son arrivée sur le CP Lille Loos Sequedin.
Vers 7h15, un détenu radicalisé bien connu au CP LAON depuis sa tentative de meurtre et sa prise
d’otage au mois de juillet, a de nouveau fait parler de lui. Cette fois-ci il a crié à l’ouverture de sa
cellule « Vous allez me tuer, vous aller me tuer ! » et n’a pas hésité à balancer une barquette en
plastique remplie d’excréments sur le collègue en l’insultant copieusement de « sale fils de pute ».
Cet incident aurait pu être encore plus dramatique au vu des découvertes faites dans sa cellule lors
des fouilles sectorielles la semaine dernière, à savoir des brosses à dents taillées en pointe, des
opercules de boites de conserve et une casserole remplie d’huile chaude !!!
Ce cramé du cerveau
n’a rien n’à faire chez nous !!!
Tout ne s’arrête pas là puisqu’il aura encore fallu l’intervention de l’ERIS dans l’après-midi car ce
détenu avait bloqué la grille de sa cellule au QD. Au final l’utilisation du kit anti-suicide a été
requise. Au vu de sa dangerosité et en fonction de son comportement à Laon, des mesures ont été
prises par la direction depuis son arrivée sur le CP LILLE pour prévenir toute nouvelle agression.
Pour autant, l’UFAP UNSa Justice inquiète pour la sécurité des personnels, constate que ce détenu
visiblement très instable et imprévisible, cherche constamment à passer à l’acte et n’hésite pas à
s’en prendre physiquement aux agents à la moindre occasion !!!
Nos collègues de LAON ont évité un drame de peu…
Ce nouvel incident doit nous alerter au plus haut niveau.
Les agents Sequedinois ne veulent pas être les victimes d’un nouveau drame ! N’attendons pas
l’irréparable pour réagir…
L’UFAP UNSa Justice apporte son soutien au collègue agressé et reste à sa disposition pour l’aider
dans les différentes démarches qu’il souhaiterait entreprendre.
L’UFAP UNSa Justice exige que ce détenu soit transféré dans une structure adaptée à son profil
particulier. Ses réactions anormales et les propos incohérents qu’il tient régulièrement, ne font
plus aucun doute sur son état psychiatrique qui nécessite sûrement une hospitalisation.
Pour le bureau UFAP UNSa Justice
Benoit NORMAND Sébastien RAUX