Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

EPM DE QUIEVRECHAINQUAND LE MÉPRIS L’EMPORTE SUR LE DIALOGUE…

Ce jeudi 08 septembre, les agents de l’E.P.M. Quiévrechain se sont mobilisés en intersyndicale devant l’établissement pour dénoncer l’attitude méprisante du directeur qui n’a que trop duré. En effet, ce dernier n’assumant pas ses responsabilités lors d’incidents, qu’il a pour habitude de créer lui-même (les douaisiens s’en souviennent encore), rejette systématiquement la faute sur ses agents.

Plutôt que d’assumer son refus de dépêcher une ambulance pour emmener une collègue victime d’un malaise en service de nuit, il préfère reporter la faute sur un 1er surveillant, par le biais d’un mail adressé aux personnels, en lui reprochant un défaut d’information. Lamentable ! Quand on voit la manière dont ce « directeur » traite cette même collègue (avant le malaise) en la retirant du bâtiment femme sans réel motif, on se rend bien compte que le mal est profond sur l’E.P.M. Ce despote a certainement oublié qu’il n’était pas médecin et donc pas apte à juger la santé d’un agent. En tout état de cause, ce manque de tact et cet excès de zèle ont fortement énervé les personnels qui n’ont pas compris sa décision et lui ont demandé, via les Organisations Syndicales, des explications sur sa manière d’agir. Mais ce dernier trop imbu de sa personne, a refusé d’admettre la moindre faute de sa part, préférant évoquer un acharnement des syndicats à son égard. Face à ce comportement indigne d’un chef d’établissement, et malgré plusieurs journées de débrayage infructueuses, la mobilisation des personnels était inévitable.

Hier, devant les personnels réunis en nombre devant les portes, le chef d’établissement a tout de même daigné rencontrer les représentants de l’intersyndical pour au final leur annoncer que rien ne changera et
que rien ne serait fait. Les demandes des personnels étaient pourtant simples :

1- Qu’il rédige un nouveau mail en assumant ses responsabilités et dédouanant le 1er svt injustement incriminé.
2- La réintégration de la collègue au quartier femme.

La réponse du chef d’établissement est simplement honteuse et démontre une nouvelle fois le mépris de ce dernier envers ces personnels.

Mais pis encore, plutôt que tenter d’apaiser la situation en favorisant le dialogue, il se permet de jouer la provocation en promettant aux personnels de les faire déloger par les forces de l’ordre.

Et ce n’est pas tout, atteint d’un syndrome de persécution, ce dernier a envoyé sa très jeune adjointe négocier avec les agents présents sur le piquet. Cette dernière, voulant déstabiliser les agents en leur parlant de sanction, n’a fait qu’attiser encore plus la colère des personnels. Nous ne pouvons que constater que cette jeune directrice, tout comme son mentor, a raté ou oublié les cours de communication et de dialogue social dispensés à l’ENAP…

L’UFAP UNSa Justice des Hauts-de-France apporte tout son soutien aux personnels de l’EPM et rappelle au directeur qu’il ferait mieux de faire son autocritique car contrairement à ce qu’il pense il est loin de frôler la perfection.

L’UFAP UNSa Justice des Hauts-de-France demande à la DI de se saisir de ce dossier et ramener ce directeur à la raison avant qu’il ne soit trop tard et que tout dialogue soit totalement rompu.

Une chose et sure, pour les agents de l’EPM Quiévrechain, ce combat et loin d’être fini et ces derniers sont déterminés à reprogrammer au plus vite une journée d’action s’ils ne sont pas entendus !

L’union Régionale UFAP UNSa Justice des Hauts de France

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