Besançon le 22/08/2024.
La Maison d’arrêt de Besançon est une nouvelle fois laissée pour compte en matière de RH.
En effet, comme tous les établissements de la Franche-Comté, le personnel de surveillance devient rare en détention ! Mais pas que…Du surveillant aux officiers en passant par le brigadier-chef historique et depuis peu à l’adjoint au CE, aux administratifs et techniques c’est la débandade à tous les niveaux…
Les promesses de notre administration de remettre sur les rails le fonctionnement de l’établissement avec la dotation de moyens n’engage qu’elle… car dans les faits ces mêmes promesses se traduisent par de simples travaux d’aménagement et surtout un management à l’américaine !
Prenez-vous les Francs-Comtois pour des lapins de 6 semaines ?
Le personnel bisontin a besoin de renfort et de conditions de travail dignes ! Pas besoin de rapport de la MCI pour savoir que le peu d’agent qui reste souffre sur les coursives à cause de la disette en effectifs pour des tâches toujours plus lourdes à gérer !
Alors à quoi bon vouloir retirer le peu de confort sur de simples recommandations au détriment de toute logique. (Réaménagement de la porte) ???
Le bureau local UFAP-UNSa Justice de Besançon alerte sur l’urgence de la situation et exhorte nos décideurs au niveau régional et national à soit trouver des solutions ou soit à venir eux-mêmes user leurs semelles et leur santé dans nos murs !
Peut-être comprendront-ils enfin que le personnel est à bout de souffle avec des heures supplémentaires cumulées bien trop importantes pour avoir une vie de famille équilibrée !
La priorité doit être donnée au bon sens et à l’amélioration des conditions de travail avec des cycles réguliers, la fin du mode dégradé pour en finir avec des rythmes de travails infernaux qui n’ont pour but que de faire tourner la boutique au détriment des humains qui y exercent.
Nous ne reculerons pas devant ces principes fondamentaux !!!
Il est facile de tracter sur le sable d’une plage du sud pour certains syndicats proche de la direction en plein mois d’août après des mois de silence (réf tract FO régionale du 15/08/2024) mais nous sommes bien en Franche-Comté les pieds dans cette généreuse terre fertile pour les travailleurs de notre ministère.
Nenni ma foi.
Le bureau Local